[AUTEURE DU MOIS] NATHALIE STRASEELE, Bilan.

Portrait plus objectif de notre auteure du mois Nathalie Straseele.

Avant de vous dévoiler, lundi, le mot de la fin de notre auteure du mois Nathalie Straseele, revenons rapidement sur ce qui a été dit durant tout ce mois de novembre. Ce portrait plus objectif , en forme de bilan, complète donc le tout premier article parut en début de mois.

Nul n’aurait pu prévoir en début d’année que deux confinements serait installés à cause d’un virus. Alors que nous n’entamions qu’à peine ce cycle d’un mois avec Nathalie Straseele, le second prenait place, interférant forcément un peu avec l’ambiance globale lié à l’exercice (ambiance se voulant détendue, joyeuse, car portée sur les éléments positifs de la découverte d’un talent, d’une voix). Pourtant, c’est toujours avec joie et entrain que se sont déroulés nos entretiens avec cette autrice à part.

À part car elle possède un phrasé qui est totalement sien. Nous l’avions abordé frontalement avec son roman Je t’avais dit : ne viens pas avant midi, au paradis, paru chez L’Orpailleur, roman hommage, sorte d’autofiction, dédié à son frère décédé. Cette écriture, émotionnelle, puissante, démontrait avec une précision spontanée ce qu’il en était des relations entre deux frères/sœurs que la vie, brutalement, sépare.

Artiste multiforme.

Il nous fallait en discuter avec elle. Car une telle plume dit des choses. Elle dit le bouillonnement des émotions, elle dit la force des ressentis, de l’amour. Et cette plume, nous la retrouvons un peu partout chez Nathalie Straseele, elle est un geste ample, vif, de la pensée et de l’expression. Ce roman ne laisse pas indemne car il parle du deuil et nous invite à nous poser les questions qui s’y greffent, que nous le voulions ou pas.

Car, plus que la mort, c’est la vie qui est présente à travers celui (ou celle) qui reste. Cette vie, nous la retrouvons dans ses peintures, par le geste, c’est une évidence, par la couleur également. Chaude, lumineuse, elle irradie de ses toiles comme de ses propos. Cette vie, malgré la crise sanitaire qui nous a enfermés à nouveau en novembre explose des écrits de notre autrice du mois.
Même si rien n’est simple en ce moment, cela permet néanmoins d’avancer, en ayant un rapport différent au temps. Ainsi, Nathalie Straseele a pu, comme elle nous le confiait dans son interview, se concentrer sur « son colosse », lui donner une base, une assise, qui va lui permettre d’affronter cet écrit si longtemps repoussé. Ce n’est pas rien. C’est signe que même lorsque tout se fige autour de nous, d’une façon ou d’une autre, le courant de vie reprend sa trajectoire indomptable, toujours vers l’avant.

Le bilan.

Avant que ne soit proposé le mot de la fin de ce mois si étrange, nous tenons à dire une nouvelle fois ce que Nathalie Straseele, et les auteurs du mois en général, nous apporte en matière de compréhension du monde. Pas seulement du monde des auteurs, mais de celui qui nous entoure. Il est beau, même si bancal. Il ne tourne plus vraiment rond mais les auteurs, en l’écrivant, semble lui redonner un peu de sa rondeur.

Nous remercions chaleureusement Nathalie pour la confiance qu’elle nous a accordée, tout comme nous la remercions pour son implication. À l’image de David Le Golvan et Barbara Marshall, qui furent nos auteurs du premier confinement, Nathalie Straseele n’a pas laissé les événements extérieurs entraver sa soif de dialogue ni sa mise à nu dans une interview passionnante et, nous l’espérons, complète. Nous lui disons donc au revoir, en ayant la certitude de pouvoir vous reparler de ses écrits dans un futur pas si éloigné.

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Foulard, crédit Nathalie Straseele (tous droits réservés)

Relire le portrait de Nathalie Straseele

Lire les textes de Nathalie Straseele

Redécouvrir la chronique de son roman Je t’avais dit : ne viens pas avant midi, au paradis

Relire la première partie de l’interview , la deuxième, et la troisième

Nous parlions aussi des toiles de Nathalie Straseele.

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