[ auteur du mois ] JEAN-MARIE FLEUROT, les coulisses.

Nous vous dévoilons, en cette fin de saison, les coulisses de la rubrique l’auteur du mois.

Vous vous interrogez peut-être un peu sur comment se déroule toute la séance autour de notre auteur du mois. Nous allons vous dévoiler un peu nos coulisses, en prenant pour exemple celui de notre auteur du mois de juin, Jean-Marie Fleurot. Nous en profiterons aussi pour revenir un peu sur ce que nous avons découvert de lui et qui complète notre portrait subjectif diffusé le tout premier jour de ce mois lui étant dédié.

Les premiers contacts.

Vous le savez, nous lançons des appels à candidatures. La plupart des auteurs que nous vous proposons de découvrir ont soit vu cette publication, relayée sur nos réseaux sociaux, soit ont un proche qui l’a vu et leur a transmis le contenu. Et puis, depuis quelque temps, le bouche-à-oreille fonctionne de façon plutôt sympathique, notamment parce que c’est via ce levier que Jean-Marie Fleurot nous a contacté. Un énorme merci en ce sens à Guy Torrens qui fut en début d’année auteur du mois. Guy Torrens, lui-même, a été mis en relation avec nous par le biais de David Laureçon, qui nous a aussi mis en contact avec Thierry Girandon. Le monde est petit.

Bref, un premier contact a lieu par mail. Les autres aussi du reste, car votre aimable serviteur, comme pas mal de scribouillards, n’est pas forcément très à l’aise avec les téléphones. Donc un premier e-mail arrive, que nous traitons assez rapidement de façon à ne pas perdre un précieux contact qui promet forcément une rencontre littéraire (et humaine, il va sans dire). Ce premier mail nous permet d’indiquer aux auteurs et autrices ce que nous attendons d’eux pour lancer la rubrique. Il est donc très explicatif.

Des intuitions guidées par quelques mots.

Souvent, mais pas systématiquement, un texte accompagne ce premier mail. Les auteurs et autrices veulent ainsi savoir si leur plume possède les arguments nécessaires pour figurer dans la rubrique. Ce premier contact littéraire permet de définir des grandes lignes, très floues néanmoins, de la patte des écrivains. Certains, dans leur premier mail, sont très originaux. Par exemple, Elsa Dussert nous avait bien fait rire par le ton qu’elle employait, plein de peps et d’originalité, ce qui met de bonne humeur croyez-nous.

Immédiatement, quand nous avons reçu le premier mail de Jean-Marie Fleurot, nous avons senti quelqu’un de bienveillant, d’attentif, de positif également. Cela ne s’explique pas trop, il s’agit d’un ressenti, et celui-ci nous trompe peu. Certains auteurs nous paraissent timides, d’autres plus extravertis, d’autres très sensibles, et enfin d’autres plus fantasques. Il faut de tout pour faire un monde et cette diversité, nous l’espérons, permet à notre rubrique de ne pas sombrer dans une caricature ou dans un récif où viendraient s’échouer tous les auteurs dépressifs ou, au contraire, exaltés.

Des histoires, des amitiés.

Après ce premier contact, d’autres évidemment surviennent, bien moins explicatifs. Nous ne relatons que très peu ce qui se passe en off, c’est notre jardin secret. Souvent, celui-ci est riche d’intimité. Plus de la part de nos auteurs que de notre part, même s’il nous arrive de confier un peu de notre quotidien. Cette relation de confiance, nous essayons de la porter au mieux au service des auteurs et autrices que nous accompagnons. Pourquoi ? Parce que le travail d’écriture est très solitaire, et parler avec eux permet justement de mettre en relief ce qu’ils disent à travers leur texte. Il s’agit dès lors d’un échange véritable, très complet, puisque souvent nourri par l’interview que nous prenons de plus en plus plaisir à mener.

Les « petits » auteurs bénéficient peu d’éclairage médiatique poussé. Il s’avère alors qu’une interview est un sacré exercice pour la plupart d’entre eux, exercice leur permettant de jeter un regard un peu plus distancié sur leur travail. Et surtout, cette interview renforce le lien humain qui nous relie. À tel point que certains auteurs sont devenus des amis (bien que virtuels, à une exception près). De la même façon, parce que nous aimons cette rubrique qui est, pour nous, une grosse part de l’âme de Litzic, nous ne laissons pas nos auteurs repartir dans la nature comme cela. Nous aimons les suivre bien après leur passage sur nos pages, et reparler d’eux à l’occasion d’actualités brûlantes.

Au final…

Au final, le portrait subjectif que nous mettons en place en début de mois s’avère très incomplet, mais, nous le pensons, jamais faux. Fort heureusement, l’interview et les écrits des auteurs/autrices apportent ce côté objectif qui lui fait défaut. Nous voyons à travers les écrits de ces auteurs et autrices des personnalités diverses, des imaginaires complexes, ou pas, des sensibilités multiples. Nous aimons cette diversité de styles et de talents.

Car nous découvrons des auteurs avec énormément de talent, c’est un fait (et c’est un fait aussi, nous ne comprenons pas pourquoi de « grandes » maisons d’édition, avec des grands moyens financiers pour mettre leurs auteurs en valeur ne s’intéressent pas plus à eux). Nous notons l’incroyable courage de tous les « petits » éditeurs qui font un travail de titan qui permet que la littérature vive encore et toujours. Pardon pour cet aparté mais il était nécessaire! Donc, reprenons notre fil, certains auteurs ou autrices nous touchent plus que d’autres, parce qu’ils éveillent chez nous un sentiment bien particulier. Mais jamais nous n’avons été déçu par qui que ce soit.

Jean-Marie Fleurot n’échappe pas à la règle. C’est d’ailleurs toujours un déchirement (eh oui nous pouvons parfois être un peu émotifs) que de voir un mois s’achever. Mais cette peine est très souvent de courte durée puisqu’un nouveau cycle recommence. Dans le cas de Jean-Marie, qui clôt cette saison, il sera plus dur de s’en remettre car deux mois nous séparent de la prochaine autrice. Mais nous sommes sûrs qu’elle saura ranimer cette flamme qui nous guide et qui nous dit que, sans cette rubrique, Litzic ne serait peut-être pas le site qu’il est.

Jean-marie fleurot les coulisses

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Relire le portrait et la nouvelle Bleu comme le vent de notre auteur du mois !

Relire la première partie de l’interview, la deuxièmela troisième et la dernière !

 

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