[ PORTRAIT ] JEAN-MARIE FLEUROT, Les amis de mes amis…

Découvrez Jean-Marie Fleurot, notre auteur du mois de juin, à travers notre portrait subjectif.

Les amis de mes amis sont mes amis. Nous ne savons pas trop ce que vaut cette phrase. À vrai dire, l’ami d’un ami peut être un véritable connard dont chaque mot expulsé de la bouche peut-être assimilé à une espèce de diarrhée nauséabonde aux relents, pourquoi pas, extrémistes ou autres). L’amitié, ça peut parfois être bizarre et ne répondre à rien de logique. Elle peut être simple fruit de la loyauté, ou alors intéressée (mais alors, est-elle toujours Amitié?). Fort heureusement, Jean-Marie Fleurot, qui nous accompagnera tout au long du mois de juin, amis de l’ami Guy Torrens, semble effectivement être également notre ami.

Nous disons « semble » mais nous n’avons aucune sorte d’incertitude à ce propos tant les tous premiers contacts avec notre auteur de juin furent bons, et le demeurent jusqu’à cet instant précis où les mots s’alignent sur la page blanche qui bientôt ne le sera plus totalement. Est-ce parce que l’homme vient lui aussi de Marseille ? Il n’est pas à discuter de la qualité d’accueil des gens de là-bas, l’un des endroits les plus éloignés de notre belle Bretagne. La chaleur qui émane des mots de Jean-Marie Fleurot est en effet chantant de cet accent qui sent bon la lavande et les cigales (images d’Épinal).

Destin.

Donc, le courant est vite passé. Sans doute aussi parce que cet auteur possède une humilité rare. Vous verrez dans l’interview que nous sommes construisons conjointement avec lui que la littérature ne s’est pas faite comme ça pour lui, du moins celle qui émane de ses propres pensées. Lecteur avide, la littérature il la vivait à travers la plume des autres jusqu’à ce qu’il rencontre Guy Torrens, dont il vante une générosité peu commune (générosité que nous ne viendront jamais contredire tant notre auteur de janvier a le cœur sur la main).

Et donc voilà, un roman écrit à quatre mains permet un déclic qui conduira Jean-Marie Fleurot à glisser un doigt, puis une main entière dans l’engrenage de l’écriture d’histoires. Il est question ici de destin, de celui qui place un mentor sur sa route, un homme (dans le cas présent) ou une femme qui va vous donner les ailes, le courage, la force d’aller là vous aviez peur de vous rendre, sous divers propos fallacieux. Aujourd’hui, Jean-Marie Fleurot écrit. Il l’a sans doute toujours voulu, mais aujourd’hui, il est lancé, et c’est une excellente nouvelle.

Car sans ça, nous n’aurions probablement jamais fait sa connaissance à moins que le destin, toujours lui, nous ait conduits vers lui d’une autre manière. Nous sommes particulièrement heureux d’accueillir l’ami de cet ami parmi nous pour ce dernier « auteur du mois » de la saison 19-20. Après viendra pour cette rubrique le temps des vacances, sous le soleil de la Provence, des grillons et de la lavande.

Forcément.

Jean-marie fleurot

 

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