[AUTEURE DU MOIS] ISABELLE TEMPLER, portrait bis.
Alors que le mois arrive bientôt à son terme, nous vous faisons un portrait bis de notre auteure du mois, Isabelle Templer.
Pourquoi, nous direz-vous,faire le « portrait bis » d’Isabelle Templer. Pourquoi sur cette auteure/autrice en particulier ? Dès fois, l’idée nous avait traversé l’esprit de rédiger un portrait non pas subjectif comme celui ouvrant chaque mois dédié à un auteur, mais un portrait plus objectif. Non pas de l’auteur.e, mais de l’homme ou la femme se cachant derrière.
Mais nous n’avons jamais franchi le cap, par respect pour les gens qui façonnent cette rubrique (par pudeur aussi, la leur comme la notre). Dans ce même souci de respect, nous ne dirons pas qui est l’être humain se cachant derrière l’auteure Isabelle Templer. Nous dirons simplement qu’en lisant son autofiction Meurtrissuresvous pouvez ressentir la force de résilience de cette femme.
Plus que cela, vous pouvez y lire, en creux, le courage, la volonté, deux qualités nobles qui font partie intégrante de l’auteure puisque nous la retrouvons également dans ses travaux en cours. Mais justement, ces travaux en cours, que nous apprennent-ils ? Ils nous apprennent plein de choses, croyez-nous sur paroles ! La première de celles-ci est que le talent d’Isabelle Templer n’est pas un coup de chance qui aurait subitement jaillit sous les mots de Meurtrissures. C’est une constante, une qualité qui se libère, un moyen d’expression « vrai », dans le sens où il révèle une vérité universelle, celle qui dit que « tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir ».
Objectif ?
L’autre chose importante que révèle ces travaux en cours (encore en gestation), c’est que loin de l’autofiction qu’est Meurtrissures, ce recueil de nouvelles et roman, pures fictions, nous en disent finalement plus de l’âme de l’auteure. De ses combats. De ses douleurs et de ses implications. Il nous est très difficile d’en dire beaucoup plus afin de respecter son travail car il est encore « silencieux » puisque non édité. Nous dirons simplement qu’Isabelle Templer ne joue pas, elle vit ses histoires, en leur ventre, en leur coeur et en leur âme. Le spirituel, le viscéral, l’humain, tout est présent dans ses travaux pour l’heure encore inédits.
Alors ce portrait bis s’avère-t-il plus objectif ? Pas forcément car, comme pour nos autres auteur.e.s du mois, nous sentons un talent fou qui ne demande qu’a être porté, encouragé, protégé, parce que ce travail solitaire et parfois décourageant, hostile, d’écriture permet à ceux qui les lisent d’y trouver une force, un courage, une compréhension plus vaste du monde qui les entoure.
Il arrive dès lors que nous nous emballions, que parle un peu trop fort notre amour pour ces auteur.e.s, et, par voie de conséquence, que nous y perdions notre objectivité. Mais nous vous rappelons une chose, primordiale, et cette fois c’est objectif (et c’est là qu’Isabelle Templer nous touche et nous rappelle cela) : la littérature est indispensable dans la construction de chacun (et donc dans la construction de tous).
Portrait subjectif d’Isabelle Templer
La nouvelle Nostalgies (première et deuxième partie)
Chronique de Meurtrissures
Interview (première et deuxième partie)
Relire l’article sur ses travaux en cours