[PORTRAIT] ISABELLE TEMPER, auteure poétique

isabelle templer

Nous ouvrons la saison 3 de l’auteure du mois avec Isabelle Templer.

Voici déjà venu le temps de la saison 3 de notre rubrique phare, celle de l’auteur du mois, une auteure pour être précis puisque nous ouvrons nos portes, pour ce mois de septembre, à Isabelle Templer. Cette auteure (ou autrice) possède un point commun avec Jean-Marie Fleurot qui a conclu la saison. En effet, tout comme lui, une amitié forte la lie à Guy Torrens (qui, faut-il le rappeler, fut auteur du mois en janvier 20 sur nos pages).

Comme il a été un « déclencheur » chez Jean-Marie Fleurot, il a permis à Isabelle Templer d’oser (car nous ne doutons pas un instant qu’elle possédait en elle toutes les clés), en quelque sorte, l’écriture littéraire, et non pas simplement professionnelle. Car, c’est vrai, notre auteure de septembre écrivait beaucoup au quotidien, pour son métier. Mais la frontière entre les deux écritures n’est pas si simple à franchir (nous en savons quelque chose, nous qui restons un peu trop enlisés dans notre écriture de chronique, délaissant, comme une excuse, nos écrits plus littéraires). Mais ne nous éloignons pas du sujet.

Lors d’un atelier d’écriture, une étincelle met le feu aux poudres : Isabelle Templer laisse choir quelques infimes barrières intimes pour se livrer toute entière à l’écriture littéraire.

Élargir sa palette.

Et celle-ci est d’une force peu commune. Nous n’allons pas vous dévoiler tout cela ici et maintenant, les chroniques à venir approfondiront les caractéristiques qui sont propres à cette auteure, mais nous pouvons d’ores et déjà vous dire qu’il est ici question de rythme. Rythme de la langue, rythme des mots, rythme poétique, musicalité, danse des images et des sensations. Car il est question d’un ballet, ballet d’émotions, de sentiments, ballet contenu derrière des lettres mais qui laisse s’envoler l’âme qu’ils recouvrent.

Cette ancienne danseuse amateure porte extrêmement d’importance au rythme. Et à l’expression formelle de ce que son coeur renferme. Nous sentons, dans son écriture mais également dans son être, cette attention émanant des silences. Car il y a des souffles, des répits, qui en disent long, plus que des mots. Son roman Meurtrissures en est une preuve flagrante. Tout est dit sans être nommé, par le jeu des mots et des blancs, des couleurs, noires puis bleues-vertes (comme sa couverture), qui leur succède.

Nous sentons en elle une force incroyable, faite de bonté mais aussi des blessures passées. Une gentillesse incroyable également, qui laisse planer autour d’elle des graines qui ne tardent jamais à fleurir. Nous sommes très heureux de commencer cette nouvelle saison avec Isabelle Templer et nous espérons que vous trouverez, dans sa plume, dans les réponses aux questions que nous lui avons posées, un peu de cette force et de cette humanité qui l’habitent et font tourner le monde un peu plus rond.

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