BENJAMIN FOGEL, Son portrait selon nous (subjectif donc)

benjamin fogelNouvel auteur du mois.

C’est avec un plaisir non dissimulé que nous accueillons Benjamin Fogel dans la rubrique l’auteur du mois. Nous le « connaissons » depuis un moment, depuis 2016 pour être précis. Il nous avait contacté (sur un autre webzine) alors qu’il venait de publier un essai sur Swans, sorti chez Playlist Society, groupe qui nous était totalement obscur. Cet essai nous avait pour tout dire passionné, et nous étions loin de penser que cette expérience se répéterait à deux autres occasions, la première fois avec un autre essai consacré à Lizzy Mercier Descloux et la deuxième avec celui consacré à Kanye West. Il faut dire, si vous ignorez tous des productions de chez Playlist society (qui est aussi un webzine culturel de très belle qualité), que leurs livres ont une esthétique particulière et surtout renferment des textes écrits par des passionnés qui n’oublient jamais d’être pertinents.

Mais bref, nous nous éloignons du sujet. Donc la rencontre s’est faite à ce moment-là. À cette époque, Benjamain Fogel avait déjà écrit un premier roman biographique, Le renoncement de Howard Devoto (Le mot et le reste, 2015). Depuis, il a publié, chez Rivage, La transparence selon Irina et sort ce mois-ci son deuxième roman dans cette même maison d’édition, Le silence selon Manon. Ce qui fait, si vous comptez bien, 4 bouquins en l’espace de 6 ans. La moyenne est donc bonne. Et la qualité des écrits nous direz-vous ? Sans vouloir spoiler les chroniques à venir, nous dirons simplement qu’elle est à la hauteur de la productivité débordante de l’homme.

L’homme derrière l’auteur.

Comme tout portrait subjectif ouvrant le mois d’auteur de la personnalité qui nous accompagnera durant cette durée, il convient de dire que c’est aussi les qualités humaines de celle-ci qui nous ont fait opter pour cet accompagnement le plus complet possible. Pour nous, Benjamin Fogel est un être d’une grande simplicité. Dans les échanges que nous avons pu avoir depuis ce premier essai que nous avons lu de lui, celui sur Swans donc, nous avons toujours senti une grande gentillesse, de celle qui ne prend jamais son interlocuteur de haut mais qui au contraire prend le temps construire un véritable dialogue, emprunt de respect mutuel.

Nous pouvons noter aussi cette forme d’intelligence clairvoyante qui est la sienne quand il parle de ces coups de cœurs littéraires par exemple. Ses analyses sont d’une finesse rare, toujours argumentées avec tact, avec une précision chirurgicale (mais pas clinique), n’oubliant jamais de l’inscrire dans l’espace social dans lequel elles évoluent. Passionné, certes, mais pas aveuglé par ce bouillonnement de curiosité, il ne s’exprime jamais à tort et à travers et cette forme d’humilité l’honore fortement.

Plaisir

C’est donc avec un plaisir non feint que nous l’accueillons pour ce mois d’avril qui, pour la deuxième année consécutive s’avère extrêmement étrange. Comme l’an dernier, nous avons la chance de le passer en très bonne compagnie (en avril 2020, nous étions en compagnie de Barbara Marshall pour rappel) et nous espérons que tout ce que nous pourrons écrire sur les œuvres de Benjamin Fogel, que les choses que nous évoquerons avec lui à travers son interview, sauront vous attirer dans son univers littéraire. Nous le remercions d’ores et déjà pour le temps qu’il réussit à dégager pour litzic alors que commence la promotion de son nouveau roman. La grande classe ce monsieur !

Retrouvez les articles consacré à notre autrice du mois de mars Calliopée Verdet

 

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