[Mot de la fin] NATHALIE STRASEELE, carte blanche
Mot de la fin de notre autrice du mois Nathalie Straseele.
Comme les bonnes choses ont une fin (c’est aussi ce qui fait qu’elles sont bonnes, ces choses-là), Nathalie Straseele va céder sa place d’auteure du mois. Comme novembre va céder sa place à décembre. Elle nous laisse un petit mot, une carte blanche, simple, efficace, toujours avec ce phrasé aérien, poétique qui est le sien. Nous la remercions infiniment pour sa participation et pour la richesse de nos échange durant ce mois bien particulier. Voici son mot de la fin.
La carte blanche.
Il me dit, le mot de la fin.
Il me dit : carte blanche.
Et j’imagine… un itinéraire, des chemins. Les points cardinaux… et quelque chose à tracer.
J’aime les cartes et leurs dessins infinis, les petits coins et les points, les lignes, les croisements, et les traverses. J’ai souvent eu l’envie, comme l’a fait Alechinsky de les utiliser comme support à la peinture. Mais il faudrait les cacher !! Je les aime pour le trait, le rythme des courbes, et l’idée du plein. Celle du parcours et des possibles.
J’ai regardé ce mois-ci sur une carte où se situait précisément St Brieuc, et il m’est venu l’envie de découvrir cette anse. Je connais plutôt bien la France, mais pas tous ses recoins, et pas encore celui-là.
Avec plaisir donc cette carte blanche. Sans m’étaler, je voudrais profiter de cette occasion qui m’est donnée pour remercier Litzic et Patrick Beguinel, briochins sans frontières autres que celles de la mer l’air et la terre, de donner cet espace et ce temps, et cette énergie pour faire du lien.
Pour remercier L’orpailleur et Christophe Havot, et toute l’équipe de la maison d’édition Az’art-atelier où mon travail et celui d’autres, ignorés souvent des autoroutes de l’édition, a pu trouver accueil.
Ce sont de belles dynamiques, et un bel engagement.
Découvrir, ressentir. partager.
À tous, belle route.
Foulard, crédit Nathalie Straseele (tous droits réservés)
Relire le portrait de Nathalie Straseele
Lire les textes de Nathalie Straseele
Redécouvrir la chronique de son roman Je t’avais dit : ne viens pas avant midi, au paradis
Relire la première partie de l’interview , la deuxième, et la troisième.
Nous parlions aussi des toiles de Nathalie Straseele.
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