Playlist 38, amours psychédéliques et schizophréniques

Nouvelle sélection du vendredi 1er octobre 21.

La pop, le rock, le tourbillon des sensations, des sentiments. Un mouvement guidé par les amours rock, toujours, et ceux de la musique bien faite, qui recycle le passé pour créer un futur qui sera exaltant, original, psychédélique, schizophrénique, intense, doux et on en oublie. De très belles choses à vous proposer encore cette semaine, alors profitez-en bien.

almost lovers playlist 38 amoursALMOST LOVERS

Irrésistible ? Vous avez dit irrésistible ? Nous sommes tout à fait et totalement d’accord avec vous, Almost Lovers est absolument irrésistible sur ce nouveau single, annonçant la sortie imminente de leur EP (Almost lovers qui sortira le 15/10 chez les toujours irréprochables Howlin Banana records). 2 good 2 be true est le genre de pop song qui vous met en joie pour la journée, parce qu’elle est maligne cette pop, elle est joyeuse, mais elle n’est jamais creuse. Mélodie catchy, énergie communicative, des choeurs très comme il faut sur le refrain, une voix surprenante mais à laquelle on s’habitue vite, et ce qu’il faut d’électricité dans les guitares pour nous mettre sous tension, le groupe possède l’art de proposer des musiques hautement jubilatoires.

Note spéciale pour ce clip clin d’oeil à une esthétique presque 60’s. Le groupe y est looké, fait preuve d’humour, voire d’autodérision, et ça ne fait absolument aucun mal. Au contraire, ça ne nous donne qu’une envie, les voir sur scène et partager avec eux un bon moment de complicité pop. A suivre donc (la chronique de l’EP arrive très bientôt).

NSDX

Mélange rock et chanson, Conforme pointe du doigt les « dictatures » du moment, ou du moins ces injonctions débitées à longueur de temps et qui façonnent, que nous le voulions ou non, notre vision du bonheur. Pourtant, tout n’est pas si simple, et le constat s’impose : il faut faire tomber les héros.

Ce titre nous fait une belle impression, redonnant un peu de relief à un rock en français qui oublie parfois de mettre les formes dans ces combats. Ici, on pense un peu à Eiffel, ou à Noir désir, notamment dans ces guitares tranchantes et à cet art du refrain qui tue. Le premier EP de NSDX est sorti le 30/09.

ITHAK

Un peu de douceur dans ce monde de fous. Arpèges de guitare, notion de fuite, une plage, une ambiance « fin de »… Et puis un passage plus instrumental, des bidouilles, apparition d’un psychédélisme discret, à la française, mais avec un putain de charme, à l’image de certains titres parus dans les années 70. Et puis, il y a cette touche morriconienne qui nous fait aussi un gros effet. La vidéo, dans ces teintes Super 8, renforce les sensations, et nous fait irrémédiablement tomber amoureux de ce titre un peu magique.

POUPOUNE

Le nom du groupe sonne un peu comme une farce, et l’on craint qu’Un monde schizophrénique ne s’engouffre dans cette voie. Les premières notes de claviers ne nous rassurent pas vraiment, mais force est de constater que les choses s’améliorent grandement par la suite. Paroles censées, impulsion qui va de l’avant, bidouilles évoquant effectivement une frénésie schizophrénique. Il faut découvrir ce titre sans a priori, y compris parce que le clip dégage lui aussi une esthétique dans le thème.

MADAM

Autre ambiance, on Fire, puisque le son se fait ici abrasif, écrasé par une ligne de basse qui porte les couplets. Trio toulousain, féminin comme vous pouvez le voir, Madam irradie (dans une casse auto et/ou sur scène et disque. Leur nouveau titre clipé nous montre un groupe qui maîtrise l’art de la tension suivi d’une explosion libératrice sur le refrain.

Sinon, les dames disent ceci de ce morceau : »Fire c’est un appel à la révolution, à la liberté, des esprits et des corps. Ça parle de l’urgence de vivre qui nous anime, de sueur, de bagarre et de provocation. De faire les choses de manière intense, quoi qu’il en coûte, jusqu’à s’en faire mal, jusqu’à ce que ça perde tout sens. Mais le faire. Parce que c’est ce dont on a envie. Et c’est ce qu’on souhaite aux gens. »

Tout est dit, non ?

COOKIN’ ON 3 BURNERS feat. MANTRA & JANE TYLLER

Face A du nouveau 45t de Cookin’ on 3 burners, avec Manrtra & Jane Tyller, Cold mélange funk et hip-hop pour un résultat détonant, survitaminé et plein de groove ? Impossible de résister à la puissance du flow, à cet éclat de vie qui vient percuter nos tympans à chaque relance. Les choeurs participent à la fête de la plus efficace des manières. La face B, Ms. Fat Booty est lui un instrumental ensoleillé, qui réchauffe nos membres déjà las d’un été qui n’est aujourd’hui plus qu’un souvenir.

Le groupe est Australien et nous régale ici par sa vitalité et son originalité. On en redemande !

SPENCER CULLUM.

Comme un air de Nick Drake. De part cette délicatesse dans la voix, de part cet arpège de guitare. Par une tendresse qui émane de l’ensemble du titre, par cet art de la mélodie aussi. Mais également par cet aspect légèrement mélancolique, aux teintes sépia, à cette orchestration minimaliste mais qui exprime tout à la perfection. Pas la peine d’en dire beaucoup plus, il suffit simplement de savourer la beauté qui s’impose à nous.

Spencer Cullum a sorti son album Spencer Cullum’s coin collection chez full time hobby le 24 septembre. Il n’est donc pas trop tard pour vous le procurer de toute urgence.

MAXIME CASSADY

On continue dans une certaine idée de douceur, de tendresse, d’innocence également, puisque Maxime Cassady nous exprime, dans Planqué au CP, son amour pour cette petite classe où l’amitié, les gouters entre pote font partie des belles choses de la vie. Clip tout mignon, comme mentionné sous la vidéo, le morceau délivre un sentiment de joie simple, sur une musique folk rock efficace et à la mélodie qui forcément plaira aux grands…et aux petits. Il ne faut jamais perdre son âme d’enfant, quoi qu’il en soit, sinon gare à la désillusion. Touchant et juste.

CLAIRE DAYS

On vous laisse très vite profiter de la live session de Claire days, deux titres enregistrés maison. On aime beaucoup le travail de l’artiste, dont nous avons parlé il n’y a pas si longtemps que ça à travers de son EP. Nous complètons donc la donne avec ce petit concert intimiste.

MCCLENDON

Ce morceau nous rappelle un peu de la magie de Air, avec cette base d’arpège à la guitare, sur laquelle apparaît un peu d’électronique. Le résultat porte des émotions vives à leur paroxysme, une certaine langueur, peut-être un peu mélancolique, mais qui, au bout du compte réussi à nous embarquer dans quelque chose d’un peu plus vaste, et d’un peu plus joyeux. Le titre nous transporte dans une allégresse légèrement épique, qui fait du bien. On vous laisse découvrir tout ça sans tarder.

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