[ AUTEUR DU MOIS ] DAVID LE GOLVAN, Le portrait.

Découvrez notre portrait subjectif de l’auteur du mois de mars, David Le Golvan.

Fini l’hiver du mois de février et bienvenue à mars et à ses giboulées. Pour nous accompagner durant tout ce mois, nous avons le plaisir d’accueillir David Le Golvan, un auteur possédant la particularité d’être aussi professeur de littérature dans un lycée de Fontainebleau. Si certains pensent cette information superflue, nous l’indiquons tout de même car pour nous, être professeur de lettres n’est pas forcément compatible avec le fait d’être écrivain.

Le poids des références !

Nous précisons notre pensée. Pour les petits écrivaillons que nous sommes, nous nous trouvons déjà complexés par rapport aux auteurs et autrices qui nous plaisent, nous font vibrer, et auxquels nous vouons un culte plus ou moins révérencieux. Nous nous disons bien souvent : « oh mais non, je n’ai pas le niveau ! » ou « de quel droit j’écrirai ce texte ? Je ne suis rien par rapport à … (à vous d’insérer ici votre référence littéraire ultime) ». Alors imaginez un peu que vous soyez professeur de littérature, que votre travail vous impose de lire classiques et autres chefs d’œuvres de la littérature de façon plus ou moins quotidienne.

Comment vous sentiriez-vous ? Arriveriez-vous à vous dire « oh mais j’ai ma place la-dedans ! » Ne serait-ce pas un peu vaniteux? Nous pensons que les professeurs de lettres ou littérature, même s’ils connaissent les codes, la langue, n’en demeurent pas moins des êtres comme tout le monde, que le poids des références écrase plus ou moins.

David Le Golvan pourtant a décidé d’écrire. Il nous explique un peu dans son interview comment cela lui est venu, et comment, d’une certaine façon, il parvient à s’extraire du poids de l’histoire littéraire. Et tout ça, sans vanité aucune ! Parce que cet auteur, et cet homme, ne dégage absolument rien de vaniteux dans ces propos. Nous sentons juste un homme heureux de faire ce qu’il fait, autant professionnellement que littérairement parlant. Nous devinons un homme bien dans ces baskets, un homme qui écrit à sa façon, et pas « à la manière de… ». Ses références, nous ne les sentons pas, ou du moins elles n’écrasent pas sa plume, ni son imagination. En fait, il a compris que peu importe les autres, il suffit d’être soi et de foncer pour faire ce que l’on aime.

Prendre sa plume.

Tout professeur qu’il soit, il maîtrise le savoir de la langue, mais sans en faire quelque chose d’académique. Sa plume trouve un élan dans une littérature moderne, à la richesse ample, sans s’ancrer dans un mouvement en particulier, mais en les balayant tous pour en tirer quelque chose bien à lui. Dès lors, la question « oh mais j’ai ma place » s’avère elle aussi balayée d’un revers de la main. Effectivement, il a sa place, comme tout le monde, car quand l’histoire racontée est sincère, rédigée correctement, alors que vous soyez Victor Hugo ou Virginie Despentes, vous apportez votre pierre à l’édifice. Alors, pourquoi, quand vous vous appelez David Le Golvan, n’y auriez-vous pas droit vous aussi ?

Nous sommes heureux d’accueillir cet auteur parmi nous durant tout ce mois. Déjà, il nous réconcilie avec le fait que, nous aussi, nous sommes légitimes à écrire nos petites pensées, nos petites histoires, et nos petites chroniques. Et déjà il nous redonne envie de continuer cette bafouille entamée il y a quelques mois et que nous repoussons sans cesse de poursuivre. Rien que pour ça, nous le remercions d’avance !

david le golvan

 

 

Page facebook de David Le Golvan

Retrouvez l’auteur du mois de février, Thomas Degré, en intégralité ICI

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