ADONIS BRUNET, début de l’interview
Nous avons posé quelques questions à Adonis Brunet, notre auteur du mois de novembre.
Notre ami chroniqueur, poète de son état, comédien (mais nous y reviendrons), nous délivre, en peu de mots, essentiels, un peu de lui dans ce tour de chauffe, le début de l’interview lui étant consacré. La concision, comme le haïku, n’est pas un tort, trouver le mot juste en dit parfois plus que de longs discours (aussi nous nous taisons et nous vous laissons découvrir la première volée de réponses).
L’interview
Litzic : Salut Adonis. Tout d’abord, comment vas-tu ?
Adonis Brunet : Je vais très bien, en plein travail de révisions et de répétitions pour le théâtre.
L : Quels sont tes premiers souvenirs de lecture ? S’agissait-il déjà de poésie ?
Adonis Brunet : Plutôt des romans avec Marcel Pagnol, Maurice Genevoix.
L : Quels sont les auteurs/autrices qui ont eu une influence majeure sur toi, sur ton imaginaire ?
Adonis Brunet : Je dirai Marie-sabine Roger, Anna Gavalda, Fred Vargas.
L : Quand est-ce que la poésie a fait son apparition dans ton univers ?
Adonis Brunet : À l’âge de 18 ans,lors d’un voyage en Corse.
L : Comment as-tu découvert les haïkus ? Qu’est ce que cette forme d’écriture, concise, à déclenché chez toi ?
Adonis Brunet : Lors d’un stage d’écriture avec les dossiers d’Aquitaine à Hossegor. Dire l’essentiel en quelques mots.
L : Quand as-tu commencé à écrire pour toi ? Qu’est-ce qui t’a poussé à le faire ?
Adonis Brunet : J’ai commencé à écrire à l’adolescence pour extérioriser des questions sans réponse. Être un enfant adopté pose forcément des questions.
L : Etait-ce déjà de la poésie ou bien essayais-tu d’écrire des histoires plus romancées ?
Adonis Brunet : J’ai commencé par la poésie pour ensuite écrire des nouvelles des contes pour enfants.
L : Question peut-être un peu bête, mais qu’est-ce qui t’inspire ?
Adonis Brunet : Justement tout ce qui m’entoure, me touche, me questionne. La nature, le bruit, les gens.
L : Comment procèdes-tu pour écrire un haïku ? Est-ce un jet spontané ou y-a-t-il plus de recherche que ne laisse le suggérer cette forme brève ?
Adonis Brunet : En général les mots se bousculent, puis viennent se poser sur mon carnet.
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