THEO LAWRENCE & THE HEARTS Homemade lemonade éd.limitée

theo lawrence and the hearts homemade lemonade édition limité chronique Découvrez la version limitée de Homemade Lemonade de Theo Lawrence & the hearts.

Il y a des groupes comme ça, qui ont la classe, instantanément, qu’il s’agisse de jeunes premiers ou de vieux routards. Dans le cas présent, il s’agit d’un premier album qui, se cachant derrière une façade art déco, révèle une musique chargée de soûl, de gospel, de rythme&blues, à l’ancienne. Si leur album est sorti il y a quelque temps déjà, sa version édition limitée est sortie ce 5 octobre. Homemade Lemonade (BMG) de Theo Lawrence & the hearts nous transporte ailleurs, aux confins de l’Amérique et du romantisme.

Un groupe qui sonne vintage ET moderne

Pourtant, le groupe n’est pas américain, loin de là, mais il y puise des ressources certaines, notamment un sens du groove, tout en douceur et en nuances. Il y puise aussi un savoir-faire quant à la production tant leur son, malgré des appétences vintages, sonne moderne mais respectueux de l’héritage des aînés.

Question romantisme, Theo Lawrence & the hearts en dégage en quantité non négligeable. Combien de titre nous donnent-t-ils envie de nous précipiter sur un parquet pour y enlacer notre moitié, en lui susurrant à l’oreille combien la douceur de sa peau fait remonter à la surface les souvenirs chéris de notre enfance, combien notre cœur ne saurait battre que pour elle/lui jusqu’à la fin des temps ?

Version augmentée pour plus de plaisir.

Dans cette version augmentée de quatre titres (ne gâchant absolument rien au plaisir, bien au contraire), le groupe nous prouve que sa musique ne vient pas que de simples instruments, mais bel et bien de l’âme, du cœur. La sensualité qui émane des 14 titres (dont Bad Feeling, Dream Boy, Not in Nottingham et 500 dances agrémentent cette version édition limitée d’Homemade Lemonade) s’impose comme une seconde peau, avec ses sonorités de Wurlitzer, avec cette guitare aux sonorités 50’s et cette batterie relativement sèche mais qui appuie avec tact les rythmes alanguis de l’album.

Bien sûr, l’instrument le plus évocateur, s’il en est, reste la voix. Ici, elle s’imbrique dans les morceaux sans les dénaturer, en leur apportant délicatesse et force, notamment en restant expressive. Jamais dans la surenchère (comme le reste des instrumentations et de la production), elle sait où se placer, sans écraser des titres qui s’en trouvent dès lors magnifiés.

Sans faute.

Qu’ajouter de plus ? Ce disque s’écoute et se découvre, non pas comme une révélation mais comme si une part de notre inconscient se réveillait. Parce que cette musique sans âge, tout en étant arrangée de façon moderne, nous permet de vite retrouver nos repères, comme s’il s’agissait là d’une évidence.

Évidence mais pas suffisance. Ce groupe nous séduit par ses multiples qualités, l’approche de son art, par son respect pour la musique bien faîte.

Et forcément, ça nous touche.

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