The Bobby Lees, Skin Suit, american’s punk rock isn’t dead Alive Records

skin suit the bobby leesDeuxième album disponible chez Alive Records

Le groupe américain The Bobby Lees sera cet automne en tournée européenne et passera par la France pour la promotion de leur deuxième album Skin Suit (Alive/Natural Sound) produit par la légende du punk underground Jon Spencer des Blues Explosion. Attention à la déflagration.

Oui attention parce que mine de rien ces dynamiteurs en herbe de Woodstock NY avec déjà deux albums au compteur – Beauty Pageant sorti en 2018 suivi de Skin Suit en 2020 – sont en passe d’incarner sans vergogne le renouveau du punk rock garage outre-atlantique. Parce qu’ils ont tout pour eux ces – jeunes – enfants du rock.

De l’enthousiasme, de la fougue à revendre, un chouilla d’insouciance (Ils ont quand même envoyé balader par mail un Jon Spencer qui les voulait en première partie … ) et ça fait un bien fou de voir et entendre des vocals à la Jack White ou des stridences façon Pixies ressuscitées par de presque adolescents.

Mais qui est Bobby Lees ?

Et qui mieux que Sam Quartin (chant-guitare), lead singer et authentique furie sur scène, pour symboliser cette débauche d’énergie à la limite de l’hystérie ? A vingt-cinq ans la jeune femme a déjà vécu plusieurs vies. Diagnostiquée schizophrène à l’adolescence, elle se croit possédée par un personnage qu’elle surnomme Bobby Lees d’où le nom du groupe. Une fois adulte (Et guérie), on la retrouve actrice dans des films indépendants, partageant la vedette avec Marilyn Manson notamment.

Mais la donzelle lassée par les tapis rouges décide de monter SON groupe de rock et recrute le reste de The Bobby Lees, des minots fraîchement diplômés de la School of Rock de Woodstock – la bassiste Kendall Wind , le batteur Macky Bowman et finalement le tout jeune guitariste Nick Casa.


Arrive Skin suit.

Trois ans plus tard nous voilà donc complètement ébouriffés par ce Skin Suit qui défouraille sévère dans un fracas de mélodies coup de poing certes mais toujours harmonieuses. Les treize titres aux sonorités Blues Explosion ont été enregistrés live (deux trois prises grand maximum) en moins d’une semaine. Une urgence que l’on ressent dès les premiers riffs cinglants de Nick Casa sur Move, dans les quatre-vingt-dix secondes à toute berzingue de Guttermilk ou Drive (aux accents de fell in love with a Girl des White Stripes) et dans les furieuses et excellentes reprises de Blank Generation (Richard Hell) et I’m a Man de Bo Diddley.

Skin suit est assurément la bonne surprise de cette automne 2021, à déguster goulûment et sans modération. On a hâte aussi de voir The Bobby Lees défendre Skin suit sur scène histoire de mesurer la puissance de feu et le talent de Sam Quartin et sa bande de gamins déjantés.

Ils seront au Point Éphémère à Paris le 5 octobre, au Joker’s Pub à Angers le 6 octobre et à La Trinquette à Rennes le 10 Octobre.

Patrice G.

Patrice G.

 

Patrice G. 50 et quelques années.
Je suis fan de musique depuis toujours. Du rock anglais des années 60-70 (Beatles, Who, Stones) en passant par la new wave, le post punk ou la britpop des années 90 & 2000, ma vie de tous les jours est imprégnée de sons venus d’outre-manche.
J’aime aussi me balader dans ma belle ville de Rennes à la découverte du street-art local et en particulier les œuvres éphémères de War! un artiste que j’aime beaucoup.

 

 

 

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