PLAYLIST 35, une playlist pour le plaisir pas coupable.

Nouvelle sélection musicale du vendredi 10/09.

Nous vous laissons savourer cette playlist gorgée de morceaux qui nous font saliver de plaisir. Forcément, ça nous parle, parce que ça nous montre encore une fois que le rock sait se renouveler, mettre au goût du jour les vieilles recettes en y incorporant une touche de fraîcheur, parfois juvénile, mais toujours de bon goût. Bref, aucun plaisir coupable dans ces titres fous !

palylist 35, plaisir pas coupable, Good morningGOOD MORNING

Il y a ici un truc évident, qui part de rien, qui aboutit à tout. Une répétition, qui se développe, qui nous entraine, nous fait danser, le tout avec une ligne de chant qui nous fait quitter la Terre. C’est bête comme chou, mais c’est intelligent comme tout, surtout que c’est super bien foutu, que ça distille une forme de bonne humeur qui ne vous quitte plus d’une semelle, qui vous fait danser jusqu’au bout de la nuit. Coup de cœur !

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BAPTISTE W.HAMON & BARBAGALLO

Nous vouons à Baptiste W.Hamon une certaine admiration. Oeuvrer dans la folk à l’américaine, en choisissant le français comme langue directrice, et s’en tirer haut la main en la laissant s’exprimer pleinement, au point qu’elle semble elle même américaine, ça relève de la prouesse. Son album Soleil, soleil bleu, nous avait subjugués, et c’est donc avec un énorme plaisir que nous le retrouvons dans ce projet en duo avec Barbagallo. Ce titre, illustrant l’album Barbaghamon, s’avère une petite merveille, que nous vous dévoilons sans tarder. J’écoute l’eau. On pense, forcément, un peu, à Simon & Garfunkel, mais l’originalité du duo ne saurait se résumer à cela. Mais le mieux reste de vous faire votre propre idée de la chose.

ECHT !

Oubliez tout ce que vous croyez savoir sur le jazz, sur la musique électro, sur le hip-hop. Echt ! Déboule avec Dunes, en live session, bluffant de technique, bluffant d’émotion aussi. La musique du quatuor est un voyage sensoriel incroyable, qui déroute, qui bouscule, qui fait tomber, comme un château de sable, les a priori des uns et des autres pour les rallier sous la même bannière, celle d’une musique qui fait fi des stéréotypes pour mieux créer son propre univers. Un groupe à suivre car, même si sa musique s’avère exigeante, à la fois dans la composition mais aussi dans sa pleine et entière compréhension, elle délivre une beauté incomparable. Et nous, on aime ça !

PINK TURNS BLUE

Si le groupe vous semble tout droit débarquer des années 80, c’est qu’il en arrive effectivement. Comme nous avons pu en parler tout récemment dans la chronique de l’excellent Gothic rock de Victor Provis (qu’on vous chronique la semaine prochaine), le groupe allemand fait partie de ce courant, plus aisément décrit aujourd’hui comme faisant partie du courant darkwave ou post punk.

On retrouve donc un aspect synthétique dans leur musique, mais aussi un caractère incandescent, une passion qui apparaît de cette basse répétitive, qui vient se loger dans notre ventre, nous apporte une frustration brulante et aussi, mais vous le remarquerez par vous-même, une féroce mélancolie. Cette vidéo est extraite du tout dernier album du combo Tainted, et elle parle de façon éloquente de notre passivité (ou de celle de nos États) à endiguer les catastrophes à venir (Not even trying = sans même essayer, CQFD).

THE BOBBY LEES

Franchement, quand John Spencer s’occupe de produire l’album d’un tout jeune groupe, on ne peut que s’enthousiasmer. C’est exactement ce qu’il se passe à l’écoute du single Drive qui combine ce que la jeunesse à de meilleur avec ce que le rock a de plus intense. Résultat, une attitude géniale sur ce clip, une musique très loin d’être conne, un son qui s’avère à la fois massif et léger, et des instrumentistes qui touchent (le batteur nous fait une belle impression, très belle même).

Bon vous l’aurez aisément compris, ce groupe nous fait une grosse impression, et on vous en reparle très vite puisque leur premier album Skin Suit sort à la fin du mois !

JEAN-PASCAL BOFFO feat. FORENT SIMON

Guitare, voix, passion, roulante, douce, émotion à fleur de cordes (vocales, d’acier). Malgré cette formule on ne peut plus épurée, flirtant avec un aspect un peu jazzy, mais tout en restant pop, ce titre nous porte avec légèreté dans un pays aux couleurs chaudes, aux aspects boisés. Si vous regrettez qu’une rythmique basse batterie n’apparaisse pas sur ce titre, attendez le superbe travail sur les choeurs qui donnent une dimension élégiaque à ce Color-Blind parfait dans sa forme et dans son fond. Un voyage en douceur, qui ne manque pas de nous émouvoir.

PANAVISCOPE

La musique se doit de créer des ponts, entre les envies du musicien et entre ce qui l’a nourrit pour en arriver à maturation artistique. Panaviscope, dont nous vous avions déjà parlé, réussi ce lien, entre une musique inspirée nous semble-t-il d’une certaine soul, celle des années 70, et de la musique électronique/urbaine d’aujourd’hui.

En mêlant instruments organiques/analogiques avec des traitements sonores électroniques tout à fait dans l’air du temps, il nous propose un titre magique, qui fait aussi le lien entre toutes les générations d’amoureux de la musique, sans être enrobé de guimauve ou de bonnes intentions un peu nauséabondes. Très bien fait, et original.

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