[VIDEO] CHARLOTTE FEVER, Kunigonde (live session).

Kunigonde, live session « de chambre », par Charlotte Fever.

Un air blasé, détaché, sur des nappes éveillant au plaisir, Charlotte Fever nous propose Kunigonde, morceau pop teinté d’un certain psychédélisme romantique (ou plus, même si pas d’affinités), à même le lit. On pense, un peu, beaucoup, à la folie, dans ses sonorités électro-pop, au travail d’un Sébastien Tellier (époque My god is blue). Autant dire que cela éveille nos instincts amoureux des belles mélodies et de sonorités à la fois moderne et possédant un petit quelque chose de rétro, comme appartenant à un inconscient collectif bien digéré.

Kunigonde, dont le nom est un habile mélange d’un prénom et d’une pratique sexuelle,  c’est donc de la pop, tendance vaporeuse, de celle qui évoque un sommeil se saisissant de nous, ou d’un réveil entre deux eaux duquel nous avons un peu de mal à émerger. La faute, ou grâce, à une production jouant sur le côté ouaté d’effets de synthés, de nappes également, et de voix à peine déchiffrables, très « shoegaze » dans l’esprit. Une réverb en plus, des sonorités parfois basses qui couvrent un peu l ‘ensemble et le tour est joué ! Surtout que le tout dégage, quand même fortement, un groove délicieusement sensuel, du genre « qui prend au bassin » et donne envie que le fameux lit ne serve pas qu’à dormir.

Un prochain EP pour le début de l’année.

Le groupe semble s’amuser avec la sensualité, et c’est tant mieux. Il annonce un nouvel EP pour la Saint-Valentin, soit le 14 février, EP répondant la fête des amoureux par le doux nom d’Erotico. Un programme alléchant que le duo composé d’Alexandre et Cassandra agrémentera de nouvelles érotiques illustrées.

Nous sommes donc on ne peut plus preneur de cet esprit explorateur de sensations tous azimuts, capable de produire une musique qui évoque tout de même des références fortes et variées car, en plus de ressentir le spectre bienveillant de Sébastien Tellier, nous pensons fortement à Tame Impala. Avec de tels noms, Charlotte Fever ne pouvait que nous faire monter la température pour un hiver à passer sous la couette, pour faire des galipettes (mais cela allait sans dire).

charlotte fever kunigonde

On pense à Clarys (même si ça n’a rien à voir)

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