[ 5 questions à ] Delphine Ghosarossian, portraitiste photographique
Nous avons posé 5 questions à Delphine Ghosarossian pour compléter la chronique de son recueil de portraits Faces Of Sound.
Nous avons adoré (et chroniqué) le recueil de portraits photographies Faces of sound de Delphine Ghosarossian, qui sort ce jour chez Mediapop Editions. Nous lui avons posé 5 questions à propos de son travail. Nous précisons qu’une exposition, mettant ces différents portraits, est toujours visible, jusqu’au 29/11, à la réserve by soldat. Un immense merci à Delphine d’avoir pris le temps de répondre à ces quelques questions.
5 questions (+2)
Litzic : Bonjour Delphine, comment ça va ?
Delphine Ghosarossian : Super et toi ?
L : Ca va très bien ! Première « vraie » question : Depuis quand pratiques-tu la photographie et quels a été ton déclencheur (sans mauvais jeu de mots) ?
Delphine Ghosarossian : J’ai fait des études d’Arts plastiques, je m’intéresse à l’image sous différentes formes depuis l’âge de 13 ans. Avant je faisais de la peinture, la photographie a pris le dessus depuis une bonne quinzaine d’années.
L : Pourquoi avoir sorti ce livre Faces of sound ?
Delphine Ghosarossian : J’ai une vraie passion pour la musique, je fais beaucoup de portraits de musiciens, j’aime les rencontrer, les photographier. J’avais envie de créer une sorte de carnet où il y aurait une sorte d’échange entre les disciplines. Photographie, musique, écriture, dessin… Les artistes avaient la possibilité ou non de m’écrire quelque chose sur leurs rapports à l’image, leurs visions entre le monde de l’image et celui du son.
L : La jeune génération (Flavien Berger par exemple) côtoie l’ancienne (Daho pour rester dans les artistes français). Les deux générations ont-elles le même rapport à l’image ou bien la jeune, plus bercées par les réseaux sociaux, est-elle plus à l’aise avec son image ?
Delphine Ghosarossian : C’est difficile de répondre car il y a pas vraiment de généralité , cela dépend vraiment des personnalités des individus plus que de leur âge. Certains ressentent le besoin de contrôler plus leurs images que d’autres, on a tous un rapport à soi plus ou moins complexe.
« …je ne fais quasiment jamais de photo de scène car j’aime contrôler ma lumière… »
L : Il s’agit ici, dans Faces of sound, de portraits. Pourquoi ce format (et pas celui de la scène par exemple) ?
Delphine Ghosarossian : C’est vraiment un choix, je ne fais quasiment jamais de photo de scène car j’aime contrôler ma lumière, créer un univers et inviter mon modèle à y rentrer. Quand on fait des photos de scène on est plus dépendant de l’univers des autres, c’est aussi très intéressant mais ce n’est pas là où je m’épanouis.
L : Avec quel matériel travailles-tu ?
Delphine Ghosarossian : Je fais beaucoup d’argentique avec un moyen format mamiya 6×7
L : (et une dernière en bonus ). Les « modèles » de ton recueil de portrait sont tous des artistes du milieu de la musique. N’est-il pas impressionnant de shooter des personnes ayant déjà une image publique (et potentiellement des personnes dont tu es fan ou admiratrice)?
Delphine Ghosarossian : Cela fait 15 ans que je suis portraitiste, je photographie des personnalités chaque jour, alors cela ne m’impressionne plus trop. Après dans le livre, j’ai aussi choisi des artistes dont je suis fan et qui me font rêver depuis toujours, alors oui face à Warren Ellis ou Étienne Daho, j’ étais assez admirative. Le risque est toujours d’être déçue et pour ces deux cas en particulier, je ne l’étais vraiment pas, ils étaient, les deux, bien au-delà de mes attentes.
Retrouver la chronique de Faces of sound ICI
Site officiel Delphine Ghosarossian
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