SELECTION DE L’AVENT // pour un Noël tout feu tout flamme

Découvrez notre sélection de l’avent.

Et voilà, ce soir nous fermons boutique pour quinze jours. Enfin plus ou moins. Alors on vous a concocté une petite sélection de l’avent, histoire que vous puissiez vous régaler de quelques friandises gouttues et inédites. Nous parlons, dans celle-ci, d’Oracle sisters, Flayed (feat.Les tambours du Bronx), Lou Desmontis, Inhibit (pour sa deuxième parution dans une playlist), Ceryse et Loiseau (lui aussi pour une deuxième parution). En bonus, une cover de Roman Lewis & Elisa Erka, Ne me quitte pas, comme un message pour vous dire de ne pas nous quitter, nous serons là, de pied ferme, en janvier . En attendant, joyeuses fêtes et restez à l’affût car des articles tomberont quand même pendant les fêtes !

oracle sister sélection de l'aventORACLE SISTERS The dandelion.

Nous débutons cette sélection de l’avent par une sucrerie qui, fort heureusement, ne provoque ni crise de foie, ni maux de tête, puisqu’elle nous propulse en un claquement de doigt dans une époque que nous n’avons pas connue mais qui n’en finit toujours pas de nous faire fantasmer. Une époque ou la covid n’existait pas. Une époque ou l’amour était libre. Une époque où tout était possible (tellement que nous voyons aujourd’hui où tout cela nous a mené, même si le propos n’est pas là).

Avec The dandelion, Oracle sisters nous plonge dans le début des années 70 avec un mélange de rock psychédélique et de soul plutôt osé puisque parsemé de dissonances assez jouissives, car surprenantes. On aime cet esprit aventureux sur lequel se pose une voix sexy, parfaite pour la circonstance. Musicalement, la production fait des merveilles, portée par un groove sensuel et un tact musical évident.

Que dire de plus ? C’est indéniablement malin, respectueux tout en étant moderne, innovant, bref, le juste équilibre qui fait, à notre avis les grands morceaux. Oracle sisters nous fait donc bien plaisir avec cette musique qui n’en finit pas de réveiller nos fantasmes. Parfait pour entamer à la fois cette playlist et une période de festivités.

FLAYED (Feat. Les tambours du Bronx), Rise of a revolution.

Et si nous faisions une révolution de Noël ? Non, une révolution tout court, une révolte, un ras-le-bol qui s’exprimerait par un élan citoyen total, exprimant une colère rentrée depuis trop longtemps et qui enfin exploserait, comme une parole libérée.

C’est ce que propose Flayed, avec Les tambours du Bronx, dans Rise of a revolution qui reprend, dans sa vidéo, des images malheureusement connues puisque surgies depuis un passé pas si lointain. Pour les mettre en musique, un bon vieux heavy rock des familles, avec riffs au scalpel, rythmiques lourdes, mais aussi cette petite touche vaguement psychédélique grâce au Rhodes. Pour le reste, un morceau qui prend le temps d’aller où il souhaite, sans pour autant s’égarer en chemin. Pas besoin d’en dire beaucoup plus, paroles et musique sont au diapason, poing levé, et même si la période des fêtes permet à tous de mettre de l’eau dans son trop-plein de vin(s), ul doute que le feu ardent des opprimés ne s’éteindra pas de sitôt.

LOU DESMONTIS, Going down

Classique dans sa forme folk rock, ce morceau de Lou Desmontis nous propulse du côté des États-Unis avec un savoir-faire impeccable. Impliqué, le chant nous transporte, même si la voix véhicule par instants une légère fragilité qui lui donne pas mal de charme, on l’avoue. Musicalement, nous retrouvons la base guitare folk, batterie, basse, le tout produit avec un son relativement clair, sans gros effet si ce n’est cette plainte en arrière-plan qui lui donne une ampleur épique certaine.

Lou Desmontis convoque ici l’esprit des orpailleurs dont la fièvre les menait à traverser les longues prairies du middwest pour rejoindre un hypothétique eldorado qui transparaît ici par le léger spleen émanant de la présence un peu fantomatique du chanteur. On aime beaucoup cet esprit « pionnier » qui fait des merveilles.

INHIBIT, Shadows of fire

Nous vous avons déjà parlé de Inhibit il y a quelque temps. Il revient avec Shadows of fire, parce qu’on aime cet artiste qui possède le feu. Parce qu’il a un son bien à lui, qui évoque quelque part quelques aspects punks, ou très rocks, avec quelques sonorités évoquant la fin des années 70, début 80. La basse est monstrueuse, développe, en harmonie avec la guitare, un groove imparable.

Nous ressentons une légère tension, une légère rage, exprimée des grondements de gratte, une voix se faisant distante par moments, par une présence assez charismatique. La construction nous prend sans cesse à rebours, gagne en tension (mais surtout en frustration) sur la dernière partie, nous laisse dans un état second et avec une ligne de basse qui ne nous quitte pas de la journée. Efficace en diable !

CERYSE, Zébrures

Nous continuons à éplucher notre sélection de l’avent avec ce titre de Ceryse, qui n’évoque absolument pas Noël (comme les autres titres vous avez pu le constater). Alors pourquoi Zébrures ? Parce qu’il a du chien ce morceau, un petit truc « exotique », surf, très latin, avec un chant en Français plutôt percutant, parce que la langue y est maniée avec une dextérité étincelante.

Le morceau nous charme instantanément, pour sa musicalité et son parti pris. La production est relativement aventureuse, et si Ceryse n’est pas forcément un nom tape-à-l’oeil, sa musique, en revanche, nom plus. Nuancée, intelligente, sexy, elle nous porte loin dans notre imaginaire, dans tout un univers fait de nostalgie, voire de mélancolie, univers littéraire dévoilant une histoire dont la concision lui permet de tutoyer ce qui se fait de mieux. Une très belle découverte que nous allons tâcher d’explorer plus avant.

LOISEAU, A few seconds.

Deuxième fois que nous plaçons Loiseau dans une de nos playlists. Toujours avec cette patte à mi-chemin entre le rock, le jazz, le trip-hop aussi, nous retrouvons Loiseau dans un titre qui prend le temps de développer son univers, en douceur. Piano voix basse dans un premier temps, sont les ingrédients de la mise en confiance. A few seconds attire, comme un aimant, et ne nous lâche plus .

La batterie, aérienne, évoque celle des jazzmen, notamment le jeu de cymbale. Lorsque la guitare apparaît, comme un éclair de tension, le titre dérive du côté du rock 70’s. L’ensemble se fait sensuel, charnel, gorgé d’une tension palpable explosive et fini dans une sorte d’apothéose progressive. Les sonorités sont chaudes, puissantes, et elles font du bien pour où elles passent.

Bonus de Noël

Une reprise de Brel, en bonus, pour clore cette sélection de l’avent, rien que pour vous. Ne me quitte pas, par Roman Lewis (feat. Elisa Erka). Faut-il encore en parler, sinon pour dire que la reprise tient la route ?

redécouvrir la playlist de la semaine dernière.

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