RICKY HOLLYWOOD Coule

©Andrea Montano

©Andrea Montano

Musique de drogué dites-vous ?

Disons que son EP L’aventure intérieure (Futur Records) paru en mai relate effectivement l’état de flottement liés à l’absorption de médicaments. Non pas par plaisir de la défonce, mais par soucis de santé. Coule en est un extrait plutôt probant et nous rappelle les errances psychédéliques d’un certain nombre de groupes dits « planants ».

Dans le cas présent, la musique de Ricky Hollywood évoque pour nous des sonorités à la Tame Impala, dans ce côté un peu bancal par moments. Les voix et l’ambiance s’avèrent propices à la dérive, comme si nos amarres étaient lâchées et que nous errions dans un état de semi-conscience similaire à celui précédent l’endormissement. Effet réussi, nous avons l’impression d’être sous hypnose ou sous sédatif.

Sur Coule, Ricky Hollywood convoque Toro Azor qui survient quelque part à trois minutes, comme une voix de la conscience dont les propos erratiques apportent une dose supplémentaire de surréalisme réaliste (oui oui, on assume). Ce morceau nous entraine dans une spirale descendante dont nous n’avons aucune envie de nous extraire.

À noter que le clip a été réalisé par des élèves de BTS design graphique seconde année. Si les heureux réalisateurs voient leur clip habillé la version officielle de Coule, retrouvez la playlist de l’ensemble de clips ICI.

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