[ PORTRAIT ] THOMAS DEGRÉ, au cœur des émotions

Découvrez le portrait, subjectif, de Thomas Degré, notre auteur du mois de février.

Thomas Degré est un jeune auteur. Il a commencé sa carrière d’écrivain à l’âge de 65 ans, par un livre témoignage consacré à l’existence de son père, Nicolas Degré. Bien sûr, il y est également question du témoignage de sa propre vie, car nous sommes tous liés à notre père, cela ne fait aucun doute.

Ce livre témoignage est bouleversant. Parce que des vies peu communes, nous en croisons souvent au travers de reportages à la télévision ou sur le net, mais là, c’est pour de vrai ! Alors forcément, cela décuple les émotions si justement écrites par Thomas Degré. Qu’il s’agisse de ce livre de témoignage (De Budapest à Paris), ou du roman qui le suit (Marie, 4 novembre 1943) et qui le complète d’une certaine façon, Thomas Degré possède l’art d’appuyer ses dires par une écriture presque légère, mais qui se révèle extrêmement affûtée.

Une plume virevoltante et un talent certain de passeur d’histoires.

Il est capable, aussi, de plus de légèreté, comme le démontre son deuxième roman (10 jours de canicule). Parce que raconter des histoires, c’est quelque chose qui lui tient à cœur. Et ses histoires, justement, il les raconte avec finesse, tact, et un style bien à lui, qui dispense parfois des couleurs sépia que ravivent les arabesques de sa plume. L’immersion est toujours totale, fait disparaître ce qui nous entoure comme pour mieux nous plonger dans l’âme derrière le papier.

La retraite possède ceci de bon qu’elle a permis à Thomas Degré, dont la vie fut bien chargée, de trouver le temps d’écrire ses histoires. Mais à la différence de ces nombreuses personnes qui attendent leurs vertes années que nous ne connaîtrons peut-être plus sous cette forme (sacrée réforme), il possède un véritable talent de passeur d’histoire, un vrai propos à transmettre, une flamme qui n’est pas prêt de s’éteindre. Thomas Degré est à ce jour le doyen des auteurs du mois de Litzic et c’est pour nous non seulement une chance que d’avoir fait sa rencontre, mais également un honneur. Ce jeune auteur d’aujourd’hui 75 ans démontre, s’il en était besoin, que le talent peut (et doit-être) révélé à tout âge !

NDLR : nous vous expliquons la photo qui servira d’identité visuelle pour les articles consacrés à Thomas Degré. Il s’agit du mémorial  « Les chaussures au bord du Danube » érigé en 2005 par Can Togay et Gyula Pauer à Budapest sur la rive gauche du Danube. Cette image forte de sens représente les exactions commises par les Croix Fléchées, en Hongrie. Cette image est un véritable symbole et a une importance capitale dans l’histoire de Thomas Degré. Vous en saurez plus en lisant son interview prochaine, ou en lisant son témoignage De Budapest à Paris.

Thomas Degré

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