[ AUTEUR DU MOIS ] GUY TORRENS, le portrait.

Découvrez le portrait subjectif de la rédaction concernant l’auteur du mois de janvier 2020, Guy Torrens.

Le jeu des relations naissantes, et surtout de celles qui se confirment au fil du temps, nous conduisirent vers Guy Torrens. À moins qu’elles le conduisirent vers nous. Dans un cas comme dans l’autre, la rencontre se fit, entérinée par le mois que nous nous apprêtons à passer avec lui. Voici son portrait subjectif.

Guy Torrens est auteur, forcément, sinon il ne serait pas mis à l’honneur un mois durant. Il est de ses auteurs qui touchent à tout, avec une égale réussite. Ce que nous définissons par réussite n’est pas forcément gage de couverture médiatique exacerbée, ou de postérité. Non, par réussite nous entendons que Guy Torrens développe son art, peu importe ses formes, avec une cohérence forte. Pour nous, c’est cela, la réussite, rester bien droit dans ses bottes, développer sa pensée, quel que soit le médium, avec la mainmise sur ce que nous désirons exprimer.

Protéiforme.

Bien évidemment, qu’il s’agisse de nouvelles, de poésie, de pièce de théâtre ou même de musique, Guy Torrens ne dit pas la même chose. Non, cela serait tromper son auditoire, son public. Il multiplie les thèmes, mais toujours avec ce fil ténu qui imprime sa marque, c’est-à-dire ce phrasé précis, tranchant, imagé, poétique, révolutionnaire, presque prolétaire, toujours profondément humain.

Alors cette rencontre nous enthousiasme. Parce qu’elle nous démontre que, une fois de plus, tous les êtres humains, et en particulier tous les Auteurs et Autrices (vous remarquerez le A majuscule bien évidemment), possèdent cette faculté de parler de nous en parlant d’eux, de nous montrer ce qui parfois n’est pas visible, de chambouler des certitudes qui n’en sont pas, pour finalement nous amener à voir le monde sous un nouvel éclairage, pas forcément plus reluisant, mais nous permettant d’affiner, toujours, notre acuité et notre compréhension de celui-ci.

Assurément, comme vous le découvrirez durant ce mois de janvier, Guy Torrens fait partie de ceux-ci et il serait un euphémisme de dire que nous sommes heureux de la confiance qu’il nous témoigne en acceptant d’être présent en nos pages. Nous vous le promettons, ce premier mois de cette nouvelle décennie sera le mètre-étalon de cette nouvelle période dédiée à nos auteurs et autrices du mois.

Guy torrens portrait

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Petite liste bibliographique sur laquelle nous reviendrons plus en détails dans un prochain article :

Ulysse Variations. Pièce de théâtre jouée jusqu’à mi-décembre 2019 au théâtre Galabru à Paris.

« L’œuvre met en scène l’idée de l’exil de la mémoire, de la mémoire exilée. Ulysse traverse le temps mais est traversé par tous les crimes commis au nom du pouvoir, de l’argent, de la religion. Ulysse dans ses variations connaît une situation de solitude extrême dans un monde qu’il a contribué à construire et qu’il aspire à faire renaître en se débarrassant de tout ce qui a fait de lui un assassin. « Il était une fois un héros mythique qui arrive dans son humanité sans s’y attendre »

Crépuscule désaffecté. Roman (2016).

Roman crépusculaire qui joue sur les faux-semblants, les impasses, les espoirs de personnages déjantés qui ne sont que les obsessions d’un écrivain vieillissant en fuite de lui-même et d’une jeune femme désespérément vivante qui incarne un avenir incertain.  «  Les mots sont vrais, les êtres ne le sont pas.»

Terres Blanches. Fragments et variations (2014).

Eclats de lieux traversés, entre mer et ciel, entre solitude et sensualité, Terres Blanches est ce voyage vers le désir : une poésie éparse, cinglante et nostalgique.

 

Retrouvez les articles de l’auteur du mois de décembre, Yann Ricordel-Healy.

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