FLORENT LUCÉA Un mot de la fin bienveillant
Florent Lucéa nous laisse un mot de la fin pour conclure ce mois passé en sa présence. Merci à lui pour sa générosité et la richesse de nos échanges.
Pour terminer mon mois avec vous sur Litzic,
je voudrais envoyer des myriades de vibrations bénéfiques à tous ceux qui sont malmenés par la vie, par les obtus du bulbe, par des obstacles qu’ils pensent infranchissables.
Je voudrais leur dire que peu importe les coups qu’ils reçoivent, que peu importe les mots orduriers qu’on leur crache au visage, que peu importe le malin plaisir qu’on prend à les humilier, le temps viendra où ils trouveront leur route. Toutes ces claques métaphoriques ou réelles font mal, découragent et agressent, mais elles ne doivent pas abattre votre cœur vaillant. Bien au contraire, l’espoir chevillé au corps, vous pouvez combattre ces voix médisantes.
Ne vous laissez pas dicter votre conduite, vous êtes maîtres de votre destin. Votre parcours sera semé d’embûches, mais le chemin le plus tortueux est à mon sens le plus méritant.
Beaucoup de mes personnages sont en marge, mais ils ont droit à leur revanche. C’est le cas de Mamie Bonbon, une grand-mère anodine en apparence, mais qui se révélera au fil des pages. Ce roman jeunesse sera publié sous peu dans la Collection Saute-mouton des Éditions Ex Æquo. J’espère qu’il suscitera l’intérêt et provoquera une prise de conscience sur l’importance de la transmission entre les générations.
Pour ce qui est de ma corde artistique, elle poursuit son développement. Je serai l’un des artistes de la carterie d’art Bokehli dans l’hyper centre de Bordeaux. J’ai dessiné des cartes postales uniques qui permettront aux collectionneurs de tous les horizons de repartir avec des œuvres certifiées originales, à offrir sans modération. Je glisserai avec mes cartes un petit texte poétique pour prolonger le plaisir.
Lorsque j’étais enfant, j’étais introverti. L’art et l’écriture m’ont aidé pour me construire en tant que personne et sortir de ma carapace. Les mots que je couche sur le papier, les traits que je trace, les couleurs que j’emploie expriment pleinement ma personnalité. Je me donne corps et âme à ce que je fais. J’essaie d’être le plus sincère possible. Je fais entendre ma voix.
Je ne détiens pas la vérité en toute chose, je n’ai pas cette prétention. Je désire simplement amuser, instruire et apporter ma pierre à la création d’édifices de bienveillance, de tolérance et d’estime de soi.
Faites donc entendre votre voix avec le médium qui vous convient le mieux. Respectez les autres avant tout, afin de vous respecter vous-même.
Je vous souhaite le meilleur pour l’avenir. Je souhaite aussi une belle continuation à Litzic qui tisse un lien précieux entre les sensitifs et le public.
Vous pouvez retrouver l’ensemble du dossier consacré à Florent Lucéa ici : son portrait, la chronique de Nous sommes la forêt, son interview, ses textes (nouvelle, poésies)
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