CÉLINE SAINT-CHARLE, autrice patiente.
Découvrez le portrait subjectif de notre autrice du mois de juin.
Le titre vous surprendra de cet article vous surprendra peut-être un peu. Pour l’expliquer, nous dirons simplement ceci. Un peu comme Erwan Bargain le mois dernier, Céline Saint-Charle a postulé à la rubrique il y a de longs mois, faisant preuve d’une redoutable patience. Sans vouloir vous en dévoiler trop de l’interview que nous vous proposerons de lire d’ici quelques jours, nous dirons simplement ceci : elle est aussi une autrice (elle tient à ce terme ne la froissez pas en l’appelant auteure) qui laisse venir à elle les mots, sans les forcer. Quand ils arrivent à maturité, elles les posent avec entrain sur ses pages de traitement de texte.
Elle écrit effectivement à toute vitesse, laissant le flot de ses pensées irriguer ce que d’aucuns considèrent un gouffre celui de la page blanche. Donc patiente, elle laisse venir les mots, et impatiente, elle les propulse avec une imagination débridée sur le papier. Un paradoxe, peut-être, mais aussi une façon de vivre l’écriture de façon personnelle. Car il est bon de rappeler qu’il n’y a pas une méthode, une formule magique qui permet de rédiger des nouvelles, des romans (comme notre autrice) ou même des poésies, des chansons. Chacun sa méthode, ses tics, ses capacités. Et elle le rappelle dans l’interview (on vous mets en appétit, non?).
Se jouer des a priori.
Et puis, évidemment, nous reviendrons sur ses écrits durant ce mois de juin. Ils ont éveillé chez nous cette petite lueur de plaisir. Elle mêle une délicate impertinence, un peu d’humour, et une force narrative reposant sur une fluidité absolument imparable. Elle réside dans une écriture à la fois simple d’aspect, à laquelle nous accrochons sans aucune retenue, mais qui révèle bien plus de finesse qu’il n’y paraît au premier abord. Mais rassurez-vous, nous développerons au fur et à mesure du mois également. Nous savons que l’on vous met l’eau à la bouche, et c’est totalement voulu et assumé.
Céline Saint-Charle fait partie de ces autrices surprenantes. Pourquoi ? Parce que derrière une plume « désinvolte » se cache un cerveau bien fait qui se joue des codes. Si certains d’entre vous pensent encore que les autrices n’arrivent pas au niveau des auteurs, nous dirons simplement que dans le cas qui est le nôtre aujourd’hui, comme il a pu l’être avec d’autres autrices dont nous aimons les plumes, le talent n’est pas une affaire de sexe, mais à la fois d’envie, de talent, et d’une bonne dose de courage.
Car se frotter à la littérature, s’y exposer, est tout sauf évident. Notre autrice de juin s’est lancés dans le bain de l’écriture, et c’est tant mieux car l’aspect spontané de sa plume (qui est tout aussi spontanément lue) mérite d’être connu. Nous espérons donc que vous passerez un mois de juin réjouissant, mois qui précèdera de bonnes vacances bien méritées (durant lesquelles vous aurez tout le loisir de découvrir Céline Saint-Charle et sa plume).
Relire le dossier d’Erwan Bargain (auteur du mois de mai)
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danielle DUBUS
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je confirme : Céline est un véritable cerveau, complexe, tous azimuts, une « tête » comme on dit !
Je ne sais pas qui des deux l’emporte : elle ou son père qui était une sorte de génie littéraire…
je le sais car je suis sa maman, une fan , une inconditionnelle et admiratrice qui reste dans l’ombre et espère ne jamais rien rater de ce qu’elle produit…
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Patrick Beguinel
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Bonjour Danielle. J’avais en effet cru comprendre que vous étiez une fervente admiratrice du travail de Céline. C’est tout à votre honneur d’épauler votre fille dans son exploration littéraire si ingrate en général. Le soutien de la famille est toujours un plus indéniable qui permet d’aller plus loin dans une carrière. Merci pour elle! Et en effet, elle ne manque ni d’idées, ni de moyen pour les coucher sur le papier. J’espère qu’il en sera de même durant de nombreuses années !
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