ADONIS BRUNET, Le mot de la fin existentiel.

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Nous allons dire au revoir aujourd’hui à Adonis Brunet qui nous a accompagnés durant tout ce mois de novembre. Il s’agit évidemment d’un au revoir à court terme puisque nous le retrouvons évidemment en tant que chroniqueur dans les prochains jours, mais que nous suivrons aussi la suite de ses déambulations poétiques.

Ce qui nous a marqués durant ce mois, c’est la concision de ses mots. Là où aujourd’hui beaucoup parlent pour ne rien dire, ou pire, pour brasser un air de plus en plus nauséabond, pérore sans cesse en croyant tout connaître sur tout, croyant maîtriser la pensée d’autrui, cette concision a tout pour séduire. Ce que nous voulons dire par là, c’est que le silence, le « blanc », aujourd’hui fait peur. Pourtant, dans ce silence se cache bien souvent une forme de vérité.

Celle-ci est primordiale nous semble-t-il. Cette vérité que l’on qualifiera de contemplative permet de se fixer un but, un objectif, conscient ou inconscient, un endroit où se rendre, peu importe celui qui a déjà été parcouru. Ne pas parler pour ne rien dire, observer, ne sont pas des signes d’inaction, des signes qui démontrent un dédain pour l’autre, mais au contraire une façon d’appréhender le monde un peu différemment, avec plus de retenue, peut-être même avec plus de sagesse.

Le mot de la fin existentiel d’Adonis, même si ce terme peut paraître un peu exagéré, ou grandiloquent, est totalement dans cette veine, presque psychologique, de celui qui se forge une vie en adéquation avec qui il est, et non pas comme il voudrait être ou pire, comme il voudrait paraître aux yeux de tous. On vous laisse le découvrir, en remerciant Adonis de s’être prêté avec enthousiasme à l’exercice de l’auteur du mois.

Mot de la fin…

Je veux juste dire que même si le chemin est parsemé d’embûches. Même si le départ dans la vie est compliqué. On peut y arriver. La différence enrichit au contraire. Tout n’est pas perdu d’avance. On peut faire exploser les mûrs dans lesquels on veut nous enfermer. Il n’y a rien de définitif. Je crois en cette liberté d’être ce que l’on veut. Pas d’interdit, juste des rêves… (Adonis Brunet, 26/11/21)

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Lie la première partie de l’interview ainsi que la deuxième partie et la troisième.

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Quelques articles de presse :

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