[ PLAYLIST ] VOLIN, DANIELLE GRUBB, AMEN VIANA
Découvrez notre nouvelle playlist du lundi 27 juillet avec Volin, Danielle Grubb etc…
Comme chaque lundi, c’est une nouvelle playlist qui vous annonce une semaine en musique. Dans cette sélection, vous retrouverez Volin, groupe dont nous vous avons déjà parlé il y a quelque temps avec son morceau Blanc, mais également Danielle Grubb, Jonathan Bree (lui aussi nous vous en avions déjà parlé il y a peu avec le morceau In the sunshine), Josiah Johnson, Amen Viana et François Foulquié. Vous êtes prêt ? C’est parti !
VOLIN.
On aime bien Volin. Pourquoi ? Parce qu’il fait de la (très) bonne pop, qui nous évoque celle d’un groupe disparu des radars mais que nous adorions jusqu’à la démesure (Syd Matters). Alors aimons-nous Volin jusqu’à la même démesure ? Pas impossible car une fois encore, avec Avant, le groupe nous fait une impression terrible. Une impression faite de délicatesse, d’inventivité, de talent d’écriture.
Il existe dans l’esprit d’Avant un charme presque désuet, vintage mais pourtant terriblement dans l’air du temps. Les sonorités sont douces, enveloppent nos corps dans un vêtement à la fois chaud et respirant. Elles possèdent quelques nuances de mélancolie, de nostalgie, mais aussi de ce truc qui fait cogner le cœur un peu plus fort dans notre poitrine. Cette impression est renforcée par un clip onirico-poétique des plus réussis, trait d’union entre l’enfance et l’âge d’adulte. Ce groupe fait partie des très belles réussites pop française et nous vous invitons à vous laisser charmer par ses mélodies qui ne manqueront pas de réveiller vos sens.
Revoir la vidéo de Blanc
DANIELLE GRUBB
Nous voici dans un univers qui nous parle particulièrement. Il possède quelque chose à l’exacte croisée du jazz, du hip-hop, de la pop, le tout porté par une voix soul au timbre particulier. Résultat, un titre complètement à part, ne ressemblant à pas grand-chose de connu (tout en évoquant plein de choses connues). La personnalité de Danielle Grubb, Américaine (Dallas) explose ici, sur Untitled en un feu d’artifice aux couleurs chatoyantes.
Ne soyez pas surpris si l’envie de danser s’empare de vous. Ne soyez pas surpris non plus si au contraire vous souhaitez vous immerger totalement dans la musique de la chanteuse. Car dans un cas comme dans l’autre, c’est bien fait, dégage des charmes vénéneux, imparable, toxiques, mais dans le bon sens du terme. Untitled est extrait de l’EP D dont nous vous reparlons sans tarder. En attendant laissez vous séduire, sans restriction, par cette musique incroyable.
JONATHAN BREE
Heavenly vision est la nouvelle vidéo extraite de l’album de Jonathan Bree, After the curtain close, paru le 17 juillet dernier. On retrouve cette voix à la Nick Cave, avec cette touche pop ne ressemblant qu’à lui et rappelant invariablement certaines musiques de films des années 70. C’est toujours surprenant, sortant des sentiers battus, tout en caressant suffisamment le tympan pour ne pas nous amener à fuir. La classe quoi !
Une nouvelle fois, nous retrouvons ce personnage masqué quelque peu flippant dans le clip. Et une nouvelle fois, sa voix se pose sur un tapis soyeux de cordes, d’arrangements orchestraux subtils, fins. La musique de Jonathan Bree se savoure comme un vin millésimé, laisse apparaître, en arrière-bouche, des saveurs délicates, riches, que nous ne soupçonnions pas de prime abord. Très vite, la musique de Bree s’écoule dans nos veines comme un délicieux nectar que nous ne souhaitons pas recracher. Incontournable.
Revoir la vidéo de In the sunshine
JOSIAH JOHNSON
Folk. Voilà. C’est fini. Non, on rigole. Mais avouez tout de même qu’avec ce simple terme, nous vous ouvrons le champ des possibles quant à False alarms de Josiah Johnson. Ce morceau représente, à notre avis, la quintessence d’un genre qui ne cesse de proposer des pépites sans âges, hors mode mais qui tape toujours là où ça fait du bien. Nous pensons à un groupe comme Evening Hymns avec ce mélange de foi presque gospel et ce côté épique qui donne des ailes.
Il y a quelque chose de pur dans ce titre capté live. De pur comme un ciel bleu sans nuages, comme une prairie envahie d’herbes folles et de fleurs des champs. Comme une forêt dans laquelle des milliers d’oiseaux trouveraient refuge à la nuit tombée. Le pouvoir évocateur de cette musique réchauffe le cœur, et l’âme. Elle est pour nous synonyme de fraternité, d’amitié, de respect, de bons moments passés auprès de ceux que nous aimons. Toujours avec un sens mélodique sans défaut. Que demander de plus (si ce n’est une trompette un peu plus juste dans ces attaques, mais ce n’est qu’un détail).
AMEN VIANA
Il y a quelque chose d’irrésistible chez Amen Viana et ce Brother qui mélange en son sein essence funky, blues et rock, le tout avec toute la dextérité des groupes africains. En effet, nous retrouvons d’emblée les sonorités propres à la musique rock africaine (on pense à la musique Malienne ou Congolaise en particulier), le tout arrangé à la sauce occidentale. Amen Viana est Togolais, ce qui explique que nous retrouvons effectivement des accointances avec la musique Malienne etc.
Mais nous retrouvons, malgré ses racines, pas mal de sonorités occidentales. Pas étonnant lorsque nous savons qu’Amen Viana a participé à plus d’une centaine d’album, chose que nous comprenons aisément vu son touché inimitable sur sa six cordes. Sa pop world music s’inscrit dans l’air du temps, donne une énergie incroyable pour affronter une dure journée, toujours en respectant tradition et modernité. On valide !
Son prochain album, The afrocanalyst est actuellement en cours d’enregistrement.
FRANÇOIS FOULQUIÉ
Nous terminons cette sélection avec la pop de François Foulquié (Saint-Michel) et son écriture mélancolico-nostalgique hors du temps. En effet, La vie bradée, même si elle laisse apparaître certaines sonorités très actuelle, propose une musique aux teintes sépia. Attention, elle ne sent pas la naphtaline pour autant, soyez sans crainte. Elle se démarque de la fureur actuelle, du toujours plus consommable au profit d’un titre qui prend le temps de raconter une histoire, autant par ce que véhiculent les paroles que par le choix des orchestrations, à elles seules un voyage dans le temps.
Il y a un côté très sensuel qui s’échappe de ces notes de guitares, de cette nappe de synthé, de ce rythme presque bossa évoquant une plage de sable fin, quelque part où il fait bon vivre (nos souvenirs ? Un ailleurs fantasmé ? Un rêve?). Tout cela s’inscrit dans un morceau tout sauf téléphoné, qui nous offre l’occasion d’un trip immobile au siège de nos émotions. La vie bradée est tiré de l’EP 4 titres du même nom.
Nous retrouver sur FB, instagram, twitter et Tipeee