ADONIS BRUNET, suite de l’interview (théâtre, Mochi etc.)

Adonis Brunet-théâtre, culture nipponeInterview deuxième partie

Découvrez la suite des questions (et des réponses) à notre auteur du mois Adonis Brunet. Amour de la culture nippone, théâtre, on passe en revue ses amours diverses.

Les réponses :

Litzic : Dans les auteurs qui t’ont marqué, tu as cité trois femmes. Qu’est-ce que tu trouves dans l’écriture des femmes ce que tu ne trouves pas dans l’écriture des hommes ?

Adonis Brunet : Peut-être plus de réalisme, de sincérité.

L : Tu es pâtissier, tu travailles à L’atelier du Mochi. Qu’est-ce que le mochi ?

Adonis Brunet : Je travaille à la maison du Mochi depuis 2018.

J’ai découvert cette pâtisserie vraiment par hasard. Donc le Mochi est fabriqué à base de haricot et de farine de riz. Il y a plusieurs parfums (Noisette, anko, yuzu, matcha…)

L : Entre cette confiserie et les haïkus, tu sembles proche de la culture nippone. Qu’est-ce que tu aimes de ce peuple ?

Adonis Brunet : J’aime beaucoup la concision, la netteté, la rigueur. C’est donc pour cela que j’aime énormément le haïku. Ne garder que l’essentiel. Pas de superflu.

L : Dans Itinérance, il est régulièrement fait allusion aux saisons, aux animaux, donc à la nature, à la sensualité des corps. Y-a-t-il une relation entre ces thèmes ? Reviennent-ils également dans tes autres recueils ?

Adonis Brunet : J’aime beaucoup la nature .Je peux rester des heures à écouter, regarder et toujours m’émerveiller devant une mésange, le brame du cerf en Sologne. Dans beaucoup de mes recueils, la nature est présente ainsi que la sensualité. C’est un ensemble. L’un ne va pas sans l’autre, enfin pour moi.

L : T’imposes-tu parfois des contraintes afin de guider ton propos ?

Adonis Brunet : Pour écrire un conte, il y a forcément des contraintes puisque qu’il faut faire évoluer un personnage. Mais en général non.

L : Sur quoi aimerais-tu écrire que tu n’as jamais abordé ?

Adonis Brunet : Peut-être un jour me lancer dans l’écriture d’un roman mais bon il faut du temps…

L : Pourquoi es-tu auto-édtié ? As-tu fait des démarches auprès d’éditeurs spécialisés ou préfères-tu cette âme indépendante ?

Adonis Brunet : Je suis auto-edité par la revue les dossiers d’Aquitaine depuis 1998..J’ai fait des démarches auprès d’éditeurs mais sans succès. J’aime bien ce côté indépendant également. Je gère mes recueils comme bon me semble sans pression. C’est aussi très agréable.

L : On évoque ici plutôt ton caractère d’auteur, mais quid de ta « carrière » de comédien. Peux-tu nous en parler un peu ? Quand t’es tu lancé dans le théâtre ? D’abord dans une troupe amateur (association?) puis en semi-professionnel je crois ?

Adonis Brunet : Le théâtre prend une place très importante dans ma vie. J’ai commencé en l’an 2000.Je me suis lancé et depuis j’ai continué. J’ai joué dans plusieurs troupes. Puis il y a eu de très belles rencontres. Avec Christophe Bouquet metteur en scène de l’atelier Colom (L’auberge des cousins Martin…) Jean-christian Fraiscinet (Les Bodin’s)..

L : Qu’est-ce que ce mode d’expression te permet-il que l’écriture ne t’offre pas ?

Adonis Brunet : Le théâtre me permet de jouer des personnages que je ne suis pas dans la vie de tous les jours. C’est vraiment très excitant, passionnant. Puis on a le retour immédiat du public. C’est vraiment puissant.

Plus d’infos

Relire son portrait subjectif, relire un extrait de sa poésie

Découvrir son recueil Itinérance

Lie la première partie de l’interview 

Relire sa dernière chronique en date Julie, matricule 247

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Quelques articles de presse :

La Nouvelle République

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