[ SESSION LIVE ] BRISEBARD, Vacances + Cul et chaises.
Découvrez deux titres captés en live, Vacances et Cul et chaises, par Brisebard.
Nous le savons tous, le live a un coup dans l’aile depuis quelques mois désormais. Alors nous nous rabattons comme nous le pouvons sur des petites vidéos chopées sur le vif d’un live privé. C’est le cas ici avec Brisebard, groupe Rémois, qui nous charme avec sa pop ensoleillée.
Deux titres, c’est peu, d’autant que ceux que nous délivrent ici le groupe, formé autour d’Alex Labart (chant, claviers, composition), s’avèrent enthousiasmant. Pour les besoins du live, il s’entoure de trois comparses originaires, comme lui, de Reims, à savoir Maxime Boubay, Leopold Collard et Hugo Caburet. Le résultat nous donne deux pépites pop d’inspiration rétro, dans la veine d’un groupe comme Biche par exemple.
Forcément, ça nous plaît, ce mélange à la fois moderne et ancien. Moderne dans ces thématiques, dans la composition, rétro dans ces sonorités de clavier(s) et dans celles de la basse (instrument trop souvent relayé aux oubliettes mais qui ici est joliment placée en avant, et c’est tant mieux parce que c’est très bien fait).
Un premier titre, Vacances, tout instrumental, donne la couleur.
La live session commence par Vacances, bref morceau instrumental, qui donne la couleur. Raffinement, pureté, optimisme. Alex Labart sait écrire un instantané de 2’30 absolument imparable, évocateur, comme son nom le laissait fortement présager, de soleil, de farniente. Pas si évident que de proposer un morceau de ce format qui fasse mouche à ce point, qui développe un imaginaire fort en si peu de temps.
Brisebard enfonce le clou avec Cul et chaises, en français (d’où la similitude avec Biche). Pour être complet, il s’agit de la suite de Vacances, qui lui sert en quelque sorte d’introduction (et cela s’entend tant la transition est fluide). Cul et chaises, Plus long, n’en demeure pas moins très efficace, notamment sa partie instrumentale finale amorcée par un break de batterie comme on n’en fait que trop peu (voire plus du tout). L’art du groupe réside en partie dans les sonorités vintage des instruments, mais également dans cette fraîcheur loin du marasme collectif qui ne cesse de perdurer. Bref, nous aimons beaucoup cette ambiance à la fois détachée et sérieuse (les titres sont finement ouvragés) et nous attendons la suite du travail de Brisebard avec une impatience non-dissimulée !
On pense à Eisbear
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