[VIDEO] HUGAR, l’Islande, encore et toujours.

hugar oroi vardaHugar, Órói, extrait de l’album VARDA, déjà disponible chez Masterworks

L’Islande, encore, toujours, qui nous ravit par la musique qu’elle produit. Cette fois-ci, elle nous fait découvrir le duo Hugar (Bergur Þórisson et Pétur Jónsson ), par le biais de ce morceau, Órói, magnifique synthèse entre post-rock et orchestration classique.

Planant.

Il n’est pas rare que l’ambiance se dégageant des groupes Islandais nous file la chair de poule. Outre les incontournables Sigur Ros et Björk, nous pourrions également citer Mum (électro pop). À cette liste bien évidemment non exhaustive, nous pouvons d’ores et déjà ajouter Hugar avec ce deuxième album, voyage initiatique en terre australe.

Le titre de cet album est chargé de symboles. Les Varda sont des marqueurs indiquant la bonne voie des voyageurs islandais se dirigeant vers le Parlement National d’Islande. Au vu des jours très longs du pays, les voyageurs ne pouvaient pas se fier aux étoiles pour se guider. Ils suivaient alors les Varða, que l’on peut traduire par « cairn ». Ces petits monticules de pierres annonçaient le chemin à suivre, le prochain cairn étant toujours visible depuis le précédent. Órói ne fait que renforcer cette thématique du voyage.

Suspendu.

Ce titre est suspendu dans un autre temps, un temps ou, justement, celui-ci prend tout son sens. Avec sa musique, Hugar réveille en nous des sentiments profondément ancrés dans notre subconscient, quelque part où nous n’avons plus accès. Un peu comme si Órói évoquait pour nous ce paradis perdu qu’est celui où nous vivions avoir de voir le jour.

Avec ce morceau, nous baignons dans un liquide amniotique, chaud, rassurant, nutritif, dans cet univers où les sons sont étouffés, enrobés de cette quiétude dans laquelle nous ne craignions rien, ni les agressions de la lumière, ni celles du bruit. La découverte du « vrai » monde se faisait alors avec ce sentiment déchirant d’avoir quitté une forme de paradis.

Peut-être que vous trouvez que nous exagérons mais ce titre d’Hugar nous fait un effet phénoménal que nous n’arrivons pas vraiment à décrire autrement que par ses images. À vous de vous faire votre propre opinion désormais.

Site officiel Hugar

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On pense à Dalès

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