[ALBUM] FOGGY TAPES, bienvenue en 60’s land
Foggy Tapes, Cogito ergo fog, déjà disponible (Howlin Banana Records, Lunadélia Records, Le Cèpe Records, Le Dude en Pierre du Square du Temple).
En 2 coups de sons de guitares électriques, nous voilà propulsé à une époque où nous n’étions pas encore nés, ni nous, ni les membres de Foggy Tapes. Le combo Toulousain nous propulse, avec Cogito ergo fog et avec une perfection toute do it yourself possible, dans un univers sixties où s’entremêlent joyeusement harmonies vocales, surf rock et indie-pop lo-fi. De quoi nous faire dire que, putain, on aime la musique !!
1er album.
Cogito ergo fog est un premier album absolument maîtrisé qui pourrait ressembler, à s’y méprendre, à un hommage à la musique des 60’s. Beatles, Beach Boys, Ronettes s’y donnent rendez-vous, dans un mélange de surf rock, de pop indé lo-fi et de psychédélisme naïf, parfois épique. Nous parlons d’hommage parce que, pour nous, Foggy Tapes réuni sur une même cassette toutes ces influences avec un bon goût absolument assumé et jouissif.
Ici, tout est sacrément bien mené. Son de guitares plus vrai que nature, avec ce grain incomparable des productions analogiques d’antan. La basse est diaboliquement efficace, roulante, chaude, alliant groove et efficacité martiale, elle marque le rythme épaulé par une batterie juste sèche comme il faut. Exit les productions made in 80’s qui fleurissent un peu partout alentour, ici nous sommes dans l’époque ayant vu éclore la musique pop et ses lettres de noblesse.
Ritournelles obsédantes.
Si nous devions comparer Foggy Tapes à un autre groupe ayant un jour ressuscité les sixties avec force réussite, nous le comparerions à The Bees et leur album Free The bees, totalement dans la même veine. C’est-à-dire qu’ici, il n’y a aucune pause mais une sincérité désarmante à même de feindre n’importe quelle armure progressiste. Non, Foggy Tapes n’est pas réac, mais il revient à une musique faite de petits riens, juste de cet esprit qui nous fait danser, chanter en chœur des refrains imparables, avec une forme de bonne humeur exempte de tous ces disques se prenant trop au sérieux.
Tous les titres de Cogito ergo fog se gravent directement dans notre subconscient. Parce qu’ils évoquent autant les images que les sons d’époques, autant les mythes que leurs productions. On pense Phil Spector, Brian Wilson, harmonies vocales, bord de plage, bikinis et, jeune, Brigitte Bardot.
Au risque d’en faire trop…
… nous préférons nous taire. Ce Cogito ergo fog d’un autre temps est bel et bien un produit d’aujourd’hui. Il se base sur des compositions solides, sur des musiques qui sont déjà présentes dans notre inconscient collectif et ne dépareilleraient pas dans une bande son d’un film revivalist. Pour nous, ce disque est un petit bijou de tout ce que la musique fait de mieux, procure une sensation d’indicible joie, de gaieté, de légèreté, sans se foutre de nous, à aucun moment.
Bref, ça fait un bien fog… euh fou.
LE titre de l’album
Allez savoir pourquoi, nous avons une tendresse particulière pour le titre Fly in my head. Bon, nous allons essayer de vous dire pourquoi ce titre-là plus qu’un autre. Sa rythmique nous rappelle irrémédiablement l’esprit qui sévissait sur le Pipper at the gate of down des Pink Floyd, sur les titres les plus « innocents » de Syd Barrett. Fly in my head est d’une simplicité déconcertante mais sonne comme aucune autre.
Les guitares fuzz apportent leur couleur, comme sur les autres titres de l’album, mais nous amène l’image de Marty Mc Fly se lâchant sur le Johnny B Good dans Retour vers le futur. Vous n’êtes pas prêt pour ça, qu’il dit… Ben nous, sur le pont, Fly in my head nous évoque ce petit truc là, une espèce de lâcher prise totalement jouissif, inspiré, bref grandiose. Ce titre à lui seul vaut le détour, mais il n’est pas le seul sur cet album hyper cohérent et homogène.
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On pense à Th Da Freak