FLORENT LUCÉA Fin de notre interview !
Florent Lucéa L’interview troisième et dernière partie.
Retrouvez la première partie ICI, la deuxième ICI
Nous vous invitons à découvrir l’interview que nous avons réalisée avec notre auteur du mois Florent Lucéa. Il s’agit de la troisième partie de celle-ci.
« …mais j’avoue que je transgresse les schémas préétablis… »
Litzic :Tu écris pas mal de livres pour adolescents et jeunes adultes. Quelles sont les règles qui s’y rattachent ?
Florent Lucéa : Comme je travaille avec des jeunes, j’observe beaucoup leurs façons de se comporter, leur regard sur le monde, je discute de sujets très divers avec eux. Ils sentent qu’ils peuvent me faire confiance. Je leur parle de ce que je réalise en tant que créateur et leur demande ce qu’ils en pensent.
Mes études de documentaliste ont imprimé en moi des compétences de prospection dans des domaines vastes, comme le langage et les aspirations de nos héritiers. J’essaie de transmettre des messages qui visent à les faire grandir.
Les règles inhérentes à la jeunesse et aux jeunes adultes sont souvent liées aux personnages, aux propos, à la langue, mais j’avoue que je transgresse les schémas préétablis. Je désire surprendre, utiliser un vocabulaire complexe à certains moments pour pousser mes jeunes lecteurs à se plonger dans un dictionnaire, à surfer pour découvrir le sens d’un mot ou à questionner leurs parents. J’ai déjà eu un commentaire d’une mère qui m’a félicité, parce que ses enfants ont appris des mots en lisant Caya et Kaki à l’école, écrit en collaboration avec mon amie, l’auteure Modvareil.
Souvent, les romans pour la jeunesse développent des personnages qui ont l’âge du lecteur afin qu’il puisse s’identifier à eux. Avec mon prochain projet, baptisé Mamie Bonbon, je bouleverse encore l’échiquier en contant les aventures d’une grand-mère qui parle aux animaux. J’avais envie de délivrer un message sur la place des personnes âgées dans notre société et d’en faire des héros décisifs dans la résolution de la problématique du récit. Il était temps pour moi de rendre hommage à ma grand-mère maternelle en donnant son prénom au personnage principal, et plus largement aux grands-parents qui sont traités avec si peu d’égards.
J’envisage le travail d’écriture (et l’art en général) comme le vecteur qui permet de divertir et d’instruire.
J’envisage le travail d’écriture (et l’art en général) comme le vecteur qui permet de divertir et d’instruire. Aucun sujet n’est tabou et en parler avec ses enfants, à travers des lectures, est une chose indispensable pour en faire des êtres équilibrés. Je vais, à l’avenir, m’atteler à des ouvrages engagés qui apportent une pierre modeste, mais essentielle, à la construction d’individus en devenir.
L : Qu’est-ce qui t’a amené à vouloir écrire pour ce public ?
Florent Lucéa : J’ai voulu écrire pour les enfants, les adolescents et les jeunes adultes, parce que je désirais transmettre dès le plus jeune âge des valeurs. Je trouve que notre jeunesse se perd entre les écrans énergivores, les réseaux sociaux qui l’exposent, et les sollicitations mercantiles de tout acabit. Il faut accompagner, prémunir et enseigner les bonnes attitudes à avoir face à ce monde qui va trop vite.
L’obsession de son nombre de followers, de notes pour se comparer aux autres, de la performance à tout prix, de sa morphologie, de ce que pensent les autres de soi constitue un fléau dévastateur pour les cerveaux subissant les affres de la puberté. Je me suis posé la question de ce que j’aurais aimé lire quand j’étais petit et j’ai développé des personnages qui sont rejetés, qui sont mis au ban d’une société bien trop normative, mais qui s’en sortent, parce qu’ils cultivent leur différence au lieu de se conformer à ce que l’on attend d’eux.
« Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis. »
Les élèves que j’accompagne se plaignent de ne pas « être comme tout le monde », et je leur fais souvent cette réponse : « Tu n’es pas comme les autres, certes. Cela implique que tu devras fournir plus d’efforts que la plupart des gens. Tu devras te battre pour t’imposer et exister en ce monde, mais au moins, tu ne ressembleras jamais à un suiveur qui se construit en fonction d’une image vide et superficielle. Tu es un esprit libre, alors cultive ta différence. Elle est ta richesse. »
Bon, évidemment, j’ai remanié ma tirade pour l’interview. J’aime beaucoup l’adage de Saint-Exupéry : « Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis. »
Mon but en tant qu’auteur créateur est d’enrichir les autres, comme je m’enrichis à leur contact.
L : Nous t’imaginons mal écrire un thriller ou un livre horrifique plus orienté vers les adultes. Avons-nous tort ?
Florent Lucéa : Vous vous trompez sur toute la ligne ! (rires)
J’ai beaucoup de choses dans le placard, et ce n’est pas toujours destiné à la jeunesse. J’ai des dizaines d’histoires dans les cartons si l’on peut dire, comme celle d’un tueur en série insaisissable, de vampires conquérants le monde, de zombies un peu trop intelligents au goût de leurs victimes, ou d’une secte avec à sa tête un gourou sadique, doublé d’un proxénète. Je peux à la fois écrire des projets adorables et formateurs pour les enfants, et des contes plus sombres peuplés de créatures monstrueuses, tapies dans la nuit et prêtes à vous dévorer tout cru.
Depuis toujours, j’ai une affection pour les bestioles et j’écris des aventures d’extraterrestres bien tordus, de démons sociopathes, ou d’humains sans aucun pouvoir, mais terriblement maléfiques. Pour le moment, ce ne sont que des bribes, mais j’espère un jour pouvoir leur donner vie sous la forme de livres qui feront frissonner mes lecteurs.
« Je planche par ailleurs sur un recueil de poèmes sur des sujets divers et plus mature… »
Je planche par ailleurs sur un recueil de poèmes sur des sujets divers et plus matures comme la violence faite aux femmes, l’homophobie, l’exploitation de nos ressources naturelles, la guerre, ou les cataclysmes. Je voudrais en faire à terme un livre d’artiste et mêler texte et image de manière plus étroite.
Comme j’aime bousculer les règles pour la jeunesse et les jeunes adultes, j’avoue que je ne sais pas toujours si un de mes projets sera pour tel ou tel âge avant de l’avoir développé sur plusieurs chapitres. Je décide de l’orienter vers une tranche d’âge, mais j’ai du mal à fixer clairement les limites, parce que je pense que les lectures pour les jeunes doivent convaincre aussi les parents (père, mère, tante, grands-parents…) qui offrent leurs coups de cœur.
Il est vital pour moi que le plaisir de lire se transmette de génération en génération. Si je n’avais pas ouvert tant de livres, si je n’avais pas cherché, prospecté, travaillé des textes, rencontré des auteurs à travers des pages jaunis, fleurant bon le passé, je n’aurais jamais eu l’idée d’écrire. L’aventure tactile vécue avec un ouvrage est déterminante pour moi. Je m’imaginais les personnages, je les dessinais, je partageais leur existence au fil des pages. Je les gardais comme s’ils m’appartenaient, durant un laps de temps plus ou moins long et je me souviens encore de la sensation de certaines lectures, sans pour autant me rappeler de tous les détails du récit. Des livres m’ont laissé des impressions, de douces rêveries, un syndrome de promeneur solitaire qui part à la conquête de mondes littéraires expressifs.
L : Si tu devais n’en citer qu’un :
livre ou auteur : c’est un choix déchirant, mais je vais résister à l’envie de contourner cette règle. Si je devais citer un livre, ce serait Moi, Tituba sorcière de Maryse Condé.
disque ou artiste/groupe musical : Les Destiny’s Child
film : La Monstrueuse Parade (Freaks en version originale) de Tod Browning
Oeuvre d’art ou artiste : Gustave Moreau
« J’expose au gré de mes rencontres, de propositions d’amis créateurs, de pistes transmises par une connaissance. »
L : Concernant tes peintures/dessins, arrives-tu à exposer tes oeuvres de façon régulière ?
Florent Lucéa : J’expose mon travail plastique le plus souvent possible, parce que je fais partie de plusieurs collectifs sur Bordeaux et sa région. J’ai eu le plaisir d’exposer dans une médiathèque, une salle de la Citadelle de Blaye, un salon de thé, un atelier de potier, plusieurs salles municipales, une église, un centre social, des EHPAD, le centre Mauriac de Malagar, en Italie même grâce à l’association Lucozart de Verdelais. J’expose au gré de mes rencontres, de propositions d’amis créateurs, de pistes transmises par une connaissance.
Avec le collectif Root’arts réseau nomade, j’ai la chance d’exposer depuis trois ans des œuvres avec d’autres artistes de talent. Un ou une artiste hors métropole nous propose un thème que nous traitons en fonction de notre sensibilité. La responsable artistique de l’association FenÊtre sur rue part un mois, en résidence, dans le pays de l’artiste. Ce dernier vient ensuite en résidence à son tour, ainsi tous les Root’artistes peuvent le ou la rencontrer, échanger et tisser des liens forts. J’apprécie ces instants essentiels afin d’appréhender des pratiques hors des sentiers battus et de nos propres visions. Cela permet de renouveler et d’enrichir nos voies artistiques. Il me paraît primordial d’être ouvert au monde, de rester modeste face à ce qui nous entoure, de contempler sans juger, de communiquer sans dénigrer et de respecter chacun afin de pouvoir tracer sa route.
Cette année, le thème est « Rester debout », un thème vaste, viscéral et primordial qui m’amène à me poser des questions en tant que « créacteur ». Je suis acteur d’un mouvement à la fois vertical et horizontal, un mouvement pour rester debout malgré tous les démons que l’on rencontre sur notre parcours jalonné de « roots », ces racines qui nous connectent les uns aux autres.
Avec le collectif Kunsthalle, j’ai pu exposer dans le Zigzag café à Bordeaux en me penchant sur des thèmes plus adultes. J’aurais le plaisir d’avoir des stands lors de leurs prochains événements, notamment le 24 mai lors d’un roller derby à Darwin à Bordeaux. Plusieurs autres projets sont en préparation, mais je ne peux en dire plus sans déclencher un incident diplomatique.
« Ils me sécurisent, me font rencontrer des personnes merveilleuses, me structurent en tant qu’individu sain de corps et d’esprit. »
L : Qu’est-ce qui te plaît autant dans l’écriture ou dans l’art ?
Florent Lucéa : Ce sont deux moyens d’exprimer ce que j’ai au fond de moi, mes blessures intimes comme mes chevaux de bataille. Ils me sécurisent, me font rencontrer des personnes merveilleuses, me structurent en tant qu’individu sain de corps et d’esprit. Ils sont les deux gardiens de ma forteresse de solitude. Je me réfugie en eux, et en même temps, je me livre, j’ouvre la porte, et je laisse entrer qui veut bien prendre le temps de faire un bout de chemin avec moi.
Bien sûr, je suis seul lorsque je crée, mais je me nourris de tout ce qui m’entoure, de mes lectures, de mes pérégrinations, de mes visites dans des musées, ou de mes conversations avec des sensitifs de tous les horizons. Je reste curieux, à l’écoute du monde qui m’environne, à l’affût de pratiques que je n’ai pas encore explorées.
Ce que je déplore, ce sont les profiteurs, les jaloux et les langues vipérines. Je ne me laisse plus faire, parce que mes deux passions me donnent une rage de vaincre et de me battre chaque jour pour que chaque voix ait le droit d’être entendue et puisse s’épanouir en toute quiétude.
L’écriture et l’art constituent aussi des moyens de communication. Je peins ce que je ressens, pas forcément ce que je vois. Je me joue des codes préétablis. Je m’en imprègne, mais j’essaie de tracer ma propre voie sans me poser la question de savoir si cela plaira, si je réalise des créations belles, ou si les gens seront choqués par certains aspects de mon travail.
J’écris pour la jeunesse, mais je dessine des nus, des squelettes, des monstres inquiétants. J’adore les mots d’Ungerer qui disait qu’il n’est pas incompatible de croquer des nus et d’écrire des livres pour enfants.
« Je fonctionne au feeling et je tente de ne pas tomber dans la facilité »
Ce que j’aime, c’est donc la liberté, la destruction des standards, les références à ce qui nous précède tout en forgeant mon identité, l’imagination sans bornes, l’exploration de pistes originales, de supports peu usités et de médiums anodins. Je fonctionne au feeling et je tente de ne pas tomber dans la facilité, dans ce que je connais et ce que je maîtrise. Je bouscule mes lecteurs, mais je me rudoie aussi afin de progresser, parce que j’envisage l’artiste comme un travailleur patenté.
Ces deux cordes à mon arc vibrent toutes deux en harmonie. Elles me permettent de conserver une certaine forme d’indépendance, et une soif inextinguible de vivre, de créer et de lutter pour embellir un monde parfois bien terne.
En tant qu’artiste auteur, je rêve en permanence et les différentes couleurs de ma palette ont pour but de faire partager mon rêve au plus grand nombre.
L : Tu es le fruit d’un métissage. Cela a-t-il influé sur ton rapport aux autres et nourrit ton art ? Cela a-t-il également favorisé ta curiosité de l’autre (autres formes d’art, autres personnes etc…).
Florent Lucéa : Je vois le métissage comme une force. Plus le temps passe et plus il influe sur les différentes strates de mon existence. Il forge mon caractère empathique et altruiste. Quand j’étais jeune, j’avais besoin de moments de solitude où je me retrouvais avec mon univers imaginatif. Je le développais sans me rendre compte que j’aimais mélanger différents courants. Je pouvais compter sur ma sœur pour développer mon imagination lors de jeux élaborés pendant lesquels nous nous inventions des costumes variés.
Je porte ce métissage en moi, mais je dois dire que je ne me suis pas rendu compte tout de suite de son intervention dans toutes les aspérités de ma personnalité.
Bien souvent, on me demande si toutes les casquettes que je revêts ne sont pas trop difficiles à porter en même temps et où je trouve le temps de faire tout ce que je fais. Je n’y vois aucun paradoxe, bien au contraire. Chaque facette s’imbrique avec les autres en toute harmonie et sans aucune prise de tête. J’aime être occupé. Je m’octroie aussi des moments de pause, mais toutes mes capacités s’interconnectent comme les rouages d’une horloge universelle.
Ces dernières années, mon art est devenu plus ethnique avec des portraits de tribus oubliées, des signes primitifs, des personnages plus prismatiques, comme si je ressentais le besoin de défendre le droit au mixage de différents styles.
« Je vois le métissage comme une force »
Je mêle des influences africaines, aborigènes, asiatiques, je fusionne la culture populaire avec des sociétés séculaires, et je suis persuadé qu’en distillant le métissage, l’union entre toutes les couleurs de peau, la diversité des humains, nous pourrons bâtir ensemble un monde plus juste et plus tolérant.
Je n’ai jamais souffert du racisme ordinaire, mais j’ai eu droit à des commentaires un peu déconcertants me disant que mon métissage ne se voyait pas à cause de ma peau claire. Je me suis souvent senti proche de personnes mis de côté, dites « étranges », ou « originales. Je les trouve intrigantes, intéressantes et si précieuses dans nos sociétés bien trop standardisées. Nous ne sommes pas des machines, nous avons des aspérités, autant de faces qu’un diamant et nous devons revendiquer le droit de nous démarquer. Ce n’est pas une question de se mettre en marge.
Chaque individu doit mener sa barque sans être perpétuellement assailli par des esprits étroits enfermés dans des schémas surannés, passéistes et obscurantistes.
Je vis avec ce métissage sans le revendiquer plus que ça, mais je pense qu’il serait temps que l’on arrête de juger les gens en fonction de leur peau, leurs origines, leur handicap ou leur orientation sexuelle. Chaque individu est pour moi un hybride, un mélange de deux patrimoines génétiques, une symbiose complexe entre un yin et un yang.
Mon métissage m’a empêché d’avoir des œillères et des préjugés. En matière de relations humaines, comme en matière d’art, je reste ouvert au monde dans sa pluralité et son originalité. La différence est une richesse inestimable, bien plus primordiale que l’argent, le pétrole ou le pouvoir.
L : Peux-tu nous livrer une citation personnelle qui pourrait synthétiser cette interview ?
Florent Lucéa : La vie est une longue traversée faite de chemins tortueux dont nous sommes les seuls maîtres et nous ne devons pas hésiter à les emprunter sans regarder en arrière, sinon, nous stagnons en nous abreuvant à la fontaine des regrets.
« je pense que des héros atypiques peuvent toucher le public »
L : Tu nous parlais de ton prochain livre. As-tu d’autres projets en cours, à plus ou moins long terme ?
Florent Lucéa : Ce ne sont pas les idées qui manquent (rires). Je réfléchis à un recueil de poésies comme je l’ai déjà dit. J’aimerais lui donner une forme un peu plus plastique cette fois pour pouvoir en faire un objet d’art pluriel qui se feuillette maintes fois pour en appréhender tous les aspects.
J’ai prévu de m’atteler avec mon amie de cœur Modvareil à une suite pour Caya et Kaki à l’école. Mamie Bonbon, le livre dont je vous ai parlé devrait connaître lui aussi une suite, parce que je pense que des héros atypiques peuvent toucher le public. Je crois que des histoires incongrues permettent d’aborder des sujets difficiles comme la maltraitance, la maladie, la mort, ou l’intolérance afin de faire progresser les mentalités.
Une BD en collaboration avec une artiste de talent est en préparation. Cette fois, je revêtirai la casquette de scénariste.
J’envisage aussi de développer des BD où je gérerai toutes les étapes. Un personnage a émergé : c’est un chat facétieux, noir, caractériel et rusé qui doit évoluer dans une société qui le rejette. J’ai envie de travailler sur ce chat bizarre en le mettant d’abord en scène dans des dessins humoristiques dans lesquels il donnerait son avis sur des faits de société.
J’ai achevé un projet jeunesse avec une auteure de Clermont-Ferrand qui cherche une maison d’édition. J’espère le voir se concrétiser sous peu.
D’autres collaborations sont en cours de développement avec d’autres auteurs et je continue à contribuer à des revues littéraires. Je suis heureux de participer au prochain l’Ampoule des Éditions de l’Abat-jour à paraître en juin.
mesurer le chemin parcouru
L : Que peut-on te souhaiter pour la suite ?
Florent Lucéa : On peut me souhaiter une bonne poursuite de mes rêves. Parfois, en tant qu’artiste, on doute, mais je vois cela comme une force. Cela vous pousse à vous remettre en cause, à dompter votre ego s’il vous titille un peu trop, à mesurer le chemin parcouru sans aucune nostalgie.
Je suis impatient de découvrir de nouvelles cordes pour mon instrument polymorphe. On peut donc me souhaiter de persévérer, de suivre ma voie en gardant mon esprit ouvert et en faisant fi des embûches qui jalonneront mon voyage.
J’aimerais souhaiter la même chose aux gens qui vont lire cette interview. Poursuivez votre route avec une ligne de conduite saine et loin du formatage imposé par des dictats sclérosés. Ouvrez votre cœur à ceux qui en valent la peine, bannissez les relations poisons, et ne vous souciez pas de ce que l’on pense de vous. Ce sont vos détracteurs qui ont un problème, pas vous.
Fin de l’interview que nous avons menée avec Florent Lucéa. Nous le remercions pour ses réponses fournies qui nous permettent de mieux comprendre qui il est en tant qu’auteur (et qu’être humain). Vous pouvez retrouver le portrait de présentation de Florent Lucéa ICI et sa nouvelle La Cérémonie (en quatre parties) ICI
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