[AUDIO] TAMAR APHEK, Drive // rock azimuté rime avec liberté.
Drive, nouveau single de Tamar Aphek.
Ce single, Drive, n’est pour nous qu’une mise en bouche. En effet, il annonce l’album All bets are off, qui sortira le 29/01. Et on peut déjà vous dire que cet album sera une grande révélation du début d’année. Mais chaque chose en son temps, nous aurons l’occasion d’y revenir en tempes et en heure, plus largement, mais pour l’heure, concentrons-nous sur Drive.
Ce titre, comme l’album, dégage une lueur brûlante, une fièvre rock sortant des sentiers balisés, enfonçant des portes fermées à double tour, à savoir celle d’un rock fortement imprégné d’un blues crasseux mais où la structure classique et les mesures à mémère sont ici explosées en un kaléidoscope sensationnel. Comme la lumière se reflétant sur les facettes d’un diamant, la musique de Tamar Aphek semble partir dans un milliard de directions différentes.
Pas « Classic » rock mais s’inspirant des classiques.
Pourtant, tout est guidé ici par une volonté de proposer un univers fort, personnel, s’inspirant du rock de la fin des 60’s. On pense à Grace Slick, on pense aussi aux expérimentations des Doors, et, plus récemment, on pense à Alisson Mosshart (The Kills, The Dead Weather). Tout ça pour une sombre histoire de charisme. Parce que Tamar Aphek, artiste Israélienne, possède une putain de présence démoniaque, sexy en diable, résidant, comme il se doit, dans une voix sublime et évocatrice de péchés à venir.
Alors si le côté rock lui sert de décor, l’aspect jazz n’est jamais bien loin, donnant une dimension tout à fait innovante à sa musique. Et la rapproche, presque, vite fait, d’un Captain Beefheart. Non pas que leur musique se ressemble plus que ça, mais simplement pour la liberté de ton qui est la leur. L’album est d’une richesse folle, et Drive l’annonce de façon plus que pertinente. On vous en reparle très vite, promis juré.
photo credit Rotem Lebel (low)
