RATS ON RAFTS/BAASTA !, bonnes résolutions punk-rock
RATS ON RAFTS, A Trail Of Wind And Fire.
Rats on rafts a annoncé son prochain album pour le 29 janvier. Nous pouvons déjà retrouver deux singles de cet album répondant au nom de Excerpts from chapter 3 : the mind runs a net of rabbit paths, et nous devons avouer haut et fort que l’album nous met grave l’eau à la bouche. Il représente à notre avis tout ce que le rock propose de plus excitant. Ce troisième album des Néerlandais sonne plus anglais que jamais, avec ce chant plein de morgue, punk dans l’âme, surtout lorsqu’il est soutenu par des rythmiques échevelées.
Mais nous retrouvons aussi des fulgurances pop psychédéliques, de celles que Syd Barrett n’auraient pas renié. Et puis, il y a quelque chose dans le son qui nous rappelle le merveilleux Funeral d’Arcade Fire, une fougue indomptable combinée avec une évidence mélodique imparable qui font de cette mise en bouche un véritable délice. Pour nous, c’est évident, le groupe nous démontre tout son savoir-faire, avec un tact tout simplement incroyable.
Nous ne saurions que trop vous conseiller de préparer à faire chauffer le porte-monnaie dans les jours à venir, car ce groupe porte en lui ce truc qui nous fait nous dire, définitivement, que le rock est loin d’être mort et enterré ! La chronique complète de l’album tombera dans quelques jours pour finir de vous convaincre.
BAASTA !, Bang bang bavaria.
Révélation de l’an passé avec son album Paanic qui nous avait pas mal électrisés, nous voyons revenir le duo Baasta pour un titre inédit (alors que le groupe bosse actuellement sur son prochain album). Pour l’occasion, le duo devient trio sur Bang Bang Bavaria puisqu’il accueille, à la batterie, Enzo Gabert (qui évolue d’ordinaire chez Skip The Use).
Cela change-t-il pour autant la donne ? Oui et non. Oui car nous disons adieu à la boîte à rythmes sur ce nouveau titre, au profit d’une vraie batterie. Cela donne une certaine flexibilité, sans perdre la rigueur métronomique de la machine, si ce n’est qu’elle est humaine, cette rigueur, et que, mine de rien, ça change tout.
Bien sûr, mais vous n’en doutiez pas un seul instant, l’essence de Baasta ! reste inchangée. Nous retrouvons cette même exigence au niveau du texte, la même implication du corps dans ce titre une nouvelle fois très rock. Nous ressentons toujours ce même frisson à l’écoute de ces mélodies efficaces et de cette basse qui fait la différence avec les standards du genre. Bref, le groove est ici décuplé par la base rythmique plus organique que jamais, et le mordant de la gratte ne se dément pas une seule minute.
Comme nous sommes pas mal dégoutés que le groupe n’ait pu tourner l’an dernier à cause de vous savez quoi, on se console à l’écoute de ce titre qui augure, à nouveau, de très bonnes choses.
Relire la chronique sur Paanic