[ VIDEO ] KACIMI, Sous les eaux, nostalgie lumineuse
Sous les eaux, nous single de Kacimi.
Nous découvrons un nouveau chapitre du livre de Kacimi à travers Sous les eaux, son nouveau single extrait de Gyrophare (qui paraîtra le 30 octobre chez Echo Orange). Dans ce nouvel extrait, nous pénétrons, sur la pointe des pieds, comme pour ne pas déranger le déroulé du titre, dans l’intimité dévoilé par le musicien.
Celle-ci est faite de pedal steel et vibraphone. Nous y retrouvons les autres éléments de toute bonne pop se respectant, une nouvelle fois agencés avec sensibilité. D’ailleurs, cette sensibilité transparaît dans des paroles nostalgiques au parfum légèrement mélancolique, mais surtout romantique. Histoire d’amour, encore, toujours, Sous les eaux nous entraîne sur des rivages ensoleillés, sur une plage d’île déserte où Kacimi remonterait le fil de ses souvenirs et surtout le fil d’un amour parfait, tel que tous nous le rêvons.
Nous sommes, dès les premiers instants du morceau, enveloppés dans une atmosphère ouatée. Kacimi nous invite à le rejoindre dans son univers, nous prend par l’épaule, et chaleureusement nous explique la fusion de deux âmes, de façon simple malgré la complexité générée par les amours fortes et sincères.
Arrangements plein de subtilité.
Si la base pop ne fait aucun doute, le tout chanté par une voix une nouvelle fois irréprochable, Kacimi met un soin particulier à esquisser, en arrière-plan, des ambiances plus aventureuses qu’il y paraît. La pedal steel nous fait un effet terrible, apportant une touche presque caribéenne à ce titre. Sans en faire des tonnes, elle apporte un relief certain au morceau, appuie une nostalgie romantique forte, nous laisse en attente, comme ce break survenant en début de deuxième moitié du titre, laissant apparaître l’électricité passionné d’une guitare plus « rock ».
Mais c’est surtout l’art de l’écriture de Kacimi qui fait une nouvelle fois mouche. Plus que les paroles, c’est les images qu’elles génèrent qui nous emportent très loin de nous. Nous voyageons avec lui, en pays d’étreintes, de souvenirs doux et soyeux, avec cette chaleur qui irradie de partout dans notre corps. Main dans la main, joue contre joue, respirer l’odeur de l’autre comme il nous faut respirer l’air qui nous entoure, capter la danse du corps et la garder pour nous, ce titre est une ode à ces petits riens qui font que l’amour reste un sentiment unique, qui n’en finira jamais d’inspirer les artistes. La preuve en est une nouvelle fois flagrante ici.
Revoir Il venait d’avoir 20 ans
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