[VIDEO] BRISEBARD, Cul et chaises // charme rétro pop.

Deuxième extrait de l’EP Cul et chaises.

Brisebard nous avait séduits, l’an dernier, avec sa live session mettant en avant deux titres, Vacances et Cul et chaises. Nous retrouvons ce second titre, dans sa version studio, agrémenté d’un clip réalisé par le duo d’artistes Tyterini. Il illustre une relation entre un personnage et sa dépendance, à l’amour, à l’autre, encore, toujours. Ce thème ultra rabâché par la musique, pop ou pas, trouve ici toute sa dimension romantique par le choix des sonorités de Brisebard.

Celles-ci reposent sur une certaine idée de nostalgie, notamment dans ces choix de clavier, de choeurs, mais aussi dans la construction même du titre. Nous parlons de nostalgie car pour nous, malgré des teintes très modernes, inspirées en partie par Tame Impala dans la fin du morceau, c’est bien une certaine idée du passé qui s’impose. Ceci est dû, en grande partie, à des claviers que nous aurions pu retrouver chez Vladimir Costa et toute une série de film des années 70, début 80. Le décalage est brillant, possède un charme terrible, notamment lorsque les paroles se mettent au diapason.

Des paroles pudiques.

Ces paroles s’avèrent d’une délicatesse pleine de pudeur, mais teintées également d’un désespoir, de celui ou celle qui se sent abandonné, et qui supplie sa moitié de ne pas le laisser sombrer, quitte à ce qu’elle lui mente. Le clip met parfaitement en images les tourments intérieurs vécus par l’un des deux protagonistes qui semble petit à petit sombrer dans une folie profonde. En mêlant couleurs ternies par le passé et montage moderne, ce clip est à l’image de la musique de Cul et chaises, un mélange de vintage et de modernité, ce qui en décuple les charmes vénéneux.

Mais surtout, ce qui nous touche, c’est cette pointe de sincérité, celle du vécu, celle qui parle des vagues à l’âme de tout amoureux qui se respecte. L’amour est un jeu dangereux, qui peut vous porter au sommet du monde comme dans les entrailles de la Terre, qui fait se sentir léger comme un oiseau ou plombé par l’incertitude d’être aimé en retour. Cette dualité mise en exergue par le titre et le clip ne peut dès lors que nous parler. Cul et chaises est extrait de l’EP du même nom qui sortira en avril, le 22. Promis, on en reparle à ce moment-là.

brisebard cul et chaiseRevoir la session live de Birsebard.

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