[VIDEO/ITW] PAM RISOURIÉ, Night Flowers

Nous avons posé 5 questions à Pam Risourié à l’occasion de la sortie de la vidéo de Night Flowers.

Pam Risourié est un tout nouveau groupe indépendant de la scène parisienne. Il réunit en son sein des membres de Magon, Terry & the Bums et Gliese And Kepler, et il nous propose une bedroomgaze inspirée, quelque part à la croisée d’Ulrika Spacek, Slowdive & Sonic Youth. Découvrez leur vidéo Night Flowers, nouveau single qui paraîtra le 8 janvier, annonçant, sans toutefois y figurer, leur deuxième EP Noctessa qui sortira en mars prochain. Pour accompagner cette vidéo, le groupe a gentiment accepté de répondre à quelques questions.

La vidéo de Night Flowers.

Les questions.

Litzic: Première question pour s’échauffer (elle ne compte pas dans les 5 fameuses questions) : comment ça va ?

Pam Risourié : Ca va bien et toi? Un peu en stress parce que Dijon joue demain et qu’on suit pas le foot.

L : Première « vraie » question : comment est né Pam Risourié et quelles étaient vos envies avec ce projet ?

Pam Risourié : Au départ c’était le projet de Rémi, le chanteur/compositeur. À la base il pensait juste enregistrer quelques morceaux avant de partir en voyage et finalement quand il est revenu cette année, il a eu envie d’aller plus loin. On se connaissait tous au moins de soirées, on avait déjà joué ensemble dans différentes formations. On a commencé à monter des morceaux pour un Ep qu’il avait prévu d’enregistrer à la rentrée et puis on a eu envie de continuer.

« Oui notre premier article de Fort et Viril a parlé de Bedroomgaze, on trouvait que ça collait bien. »

L : Vous définissez votre musique comme un mélange de dreampop et de shoegaze. Quelles sont vos inspirations ?

Pam Risourié : Oui notre premier article de Fort et Viril a parlé de Bedroomgaze, on trouvait que ça collait bien. Mais l’expression existe déjà, ce n’est pas uniquement un rapprochement d’idées, c’est juste encore une minuscule niche. On connaît déjà la bedroom pop, la dreampop, le shoegaze, le slowcore…c’est un peu un mélange de tout ça avec une esthétique diy, quelque chose qui se fait et s’écoute dans une chambre. Il y a plusieurs petits groupes de la scène anglaise qui partagent un peu cet univers Bdrmm justement, Joyer aussi. Mais on n’est pas obligés de limiter ça à une vision un peu fermée d’une musique ‘entre quatre murs’ qui s’écoute les jours de pluie. De notre côté on est aussi un groupe à trois guitares, on écoute pas mal de trucs différents et des projets plus ambitieux, comme Ulrika Spacek, Sonic Youth, Radiohead, Deafheaven…

L : On se sent directement attiré par votre musique et son aspect intime. Celui-ci ressort également fortement de la vidéo Night Flowers, pleine d’une douceur un peu mélancolique. Comment procédez-vous pour composer : d’abord la musique ou bien ce sont les paroles qui induisent le reste ?

Pam Risourié : C’est toujours la musique en premier. Ça part souvent d’un accord étrange, à vide, d’un accordage particulier, voire d’une dissonance. Ensuite une mélodie se greffe dessus, à la voix ou à la guitare. Et les paroles viennent parfois de carnets de notes, On aime bien écrire un texte un peu comme un poème, qui doit fonctionner au moins autant à l’écrit qu’à l’oral.

« Plusieurs choses, peut être à vous d’imaginer votre propre histoire ? »

L : L’accroche pop et instantanée de vos mélodies contraste avec des paroles à peines audibles. Timidité ou choix délibéré de laisser celui ou celle qui vous écoute imaginer sa propre histoire en se basant sur ses ressentis quant à vos intentions ?

Pam Risourié : Sûrement les deux! Mais les paroles peuvent se lire aussi. C’est bien quand c’est pas trop évident. C’est toujours plus intéressant d’entendre la vision des autres par rapport à eux-mêmes. C’est surtout dans le sens où il n’y a pas forcément une vision absolue, chacun comprend une oeuvre à sa façon. Quant à savoir si toutes ces opinions se valent…c’est peut être pas si important. Après l’aspect timide est sûrement un peu inhérent au shoegaze, bon on choisit pas. On se repose pas non plus là-dessus, du moins on essaye. La dérision ça marche pas mal. L’alcool aussi, enfin parfois. 

 L : Votre prochain EP sort en mars prochain. Il a été enregistré par Alexis Fugain (du groupe Biche qui oeuvre dans une pop joliment psychédélique). Comment en êtes-vous arrivés à travailler ensemble et qu’a-t-il apporté à votre univers ?

Pam Risourié : On avait plusieurs amis en commun et Biche est assez connu sur la scène parisienne. Un copain de Rémi, Nicolas, les a mis en contact, Alexis a bien aimé les démos et ça s’est organisé. Il a sûrement amené un côté plus ‘pop’ dans le sens plus efficace, plus instinctif, l’aspect prod en fait. Et des sons bien chouettes.

L : Question bonus : De quoi sera fait cet EP nommé Noctessa et quels en seront les thèmes ?

Pam Risourié : Plusieurs choses, peut-être à vous d’imaginer votre propre histoire? Trop facile! On aime bien l’idée de nuit intérieure, au tout début on a pensé à appeler l’Ep ’In Us the Night’ mais Noctessa c’est quand même plus cool. Donc oui, la vie cachée, la nuit intérieure ce serait un des thèmes.

L : Merci beaucoup d’avoir pris le temps de répondre à nos questions !

Pam Risourié : Merci à toi!

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On pense à Marble Arch

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