[INTERVIEW] JINDOSS, Rendez-vous avec l’artiste.
Quelques questions à Jindoss.
C’est à Saint-Malo que l’EP de Jindoss s’est développé. Autour de 5 titres électro, rock, shoegaze, l’artiste développe son univers, sur lequel nous voulions quelques éclaircissements. Rendez-vous avec l’interview de Jindoss, pas plus tard que tout de suite, interview où flotte un léger parfum de mystère auquel Jindoss tient particulièrement.
Les questions.
Litzic : Première question, rituelle, comment vas-tu ?
Jindoss : Très bien !
L : Ton EP Duel vient de paraître. Tu l’as initié durant le confinement. Etait-ce la période idéal pour le faire ?
Jindoss : Sans ce premier confinement, ces 5 titres n’auraient jamais vu le jour
L : Il s’agit d’un travail en solitaire. Par quel bout as-tu commencé tes morceaux ? Quelles en sont les bases ?
Jindoss : Au tout début, je faisais des sons d’une minute avec un looper. Je choisissais un rythme, rajoutais une basse, une guitare, puis une seconde.
Une fois peaufinées et façonnées ces boucles sont devenues des titres/chansons
L : La façon de poser la voix a-t-elle été instinctive ? Et pour les paroles, même question ; instinctif ou plus laborieux ?
Jindoss : La voix est là comme un instrument, elle a été composée de la même façon que les guitares. C’est-à-dire, rechercher l’abandon total, tout en se laissant guider par l’oreille.
Mes paroles ne sont pas faites pour être écoutées et comprises. Les nombreux effets dans la voix incitent à se laisser emporter.
« Mes paroles ne sont pas faites pour être écoutées et comprises. »
L : Cet EP s’appelle Duel. Pourquoi ? Etait-ce en rapport avec le confinement et cette idée de dualité entre liberté et prendre soin des autres, ou peut-être plus simplement le duel entre la vie et la mort ?
Jindoss : En réalité l’EP s’appelle « Rendez-vous». (NDLR : toutes nos excuses)
Le projet Jindoss déborde de divers rendez-vous très importants.
Quant à « Duel », lorsque je travaillais sur ce titre, j’avais sans cesse en tête, les images de « Duel » le premier film de Steven Spielberg. En effet, ce camion qui poursuit cette voiture, peut être aussi vu comme ce virus qui nous traque.
L : La voix est mixée très en arrière. Je pense évidemment au shoegaze. Ce style t’a-t-il influencé depuis toujours ? Sur Intrigue me d’ailleurs, s’agit-il de Français ou d’Anglais ?
Jindoss : J’écoute du jazz toute la journée et j’aime beaucoup l’électro. En général, mon oreille est attirée uniquement par la musique, je n’écoute quasiment pas les paroles. Forcément, on retrouve tous ces petits détails dans ma musique.
Pour « Intrigue me, Disjoncte me » c’est un mélange français/anglais. Ces mots ont été écrits à la fin d’une soirée très arrosée.
L : Tu aimes brouiller les pistes en ne laissant pas l’auditeur se saisir du sens des paroles ?
Jindoss : Effectivement, je m’arrange à ce que les paroles soient incompréhensibles. L’auditeur peut ainsi laisser libre cours à son imagination
« En général, mon oreille est attirée uniquement par la musique, je n’écoute quasiment pas les paroles. »
L : Parmi tes influences, qui peut-on citer ? J’ai pensé Chemical Brother, Massive attack, mais il doit y en avoir d’autres ?
Jindoss : Foals, Tame Impala, Unloved et Nicolas Godin, sont ceux qui m’ont accompagné pendant le premier confinement.
L : Sur quoi travailles-tu actuellement ? Une suite, un album sont-ils prévus ?
Jindoss : Je vais continuer bien sûr !
La musique c’est quelque chose qui prend beaucoup de temps et d’attention.
En ce moment je suis en période de réflexion
L : Que peut-on te souhaiter de beau pour les jours/semaines/mois à venir ?
Jindoss : De beaux rendez-vous !
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