[ VIDEO ] EXTRAA, A flower and a man (swinging London spirit)
Découvrez la vidéo d’Extraa, A flower and a man, extrait de leur premier album Baked (disponible le 10 avril)
Voici un titre pile dans ce que nous aimons, à savoir un psychédélisme lancinant, à l’anglaise, évoquant à la fois les Beatles et certaines productions solos de Syd Barrett. Extraa nous régale donc avec A flower and a man, qu’on déguste sans aucune modération.
Parce que, voyez-vous, c’est autant respectueux du courant musical né à Londres dans le courant des années 60, le swinging London quoi, que parfaitement en phase avec notre époque. Le son y est chaud, enrobé de mellotron, avec ce savoir-faire typiquement analogique de ces années ou l’électronique n’était qu’à peine balbutiante. On y entend presque les bandes tourner, être passées à l’envers pour cet effet sonore digne des esprits les plus fous de l’époque.La ligne de chant s’inspire plus ou moins de cette époque révolue également, légèrement trainante, juste ce qu’il faut pour apporter une langueur sexy à ce titre.
Pour le reste, la production est irréprochable. Il faut dire que le producteur n’est autre qu’Alexis Fugain, fils du Michel du même nom, mais surtout leader de Biche, qui cartonne pas mal aussi. Ici, il propose des sonorités plus que d’époque, jouant la carte du revival plus vrai que nature.
Sweet sixties.
Pour le reste, Extraa propose un titre planant, bercé par une jolie voix, appuyée par des jolis choeurs aux moments opportuns. Les sons de basses, de guitares, et celui du mellotron sont justes sublimes. Nous avons même parfois l’impression d’entendre le titre comme s’il émanait d’une cassette dont la bande magnétique aurait légèrement vrillé. Effet garanti, aussi jouissif que celui du craquement d’un vinyle.
Nous notons également que le clip de A flower and a man colle parfaitement à l’esthétique globale du morceau, contribuant à ne rendre que plus crédible la démarche d’Extraa, groupe auquel nous prédisons une future réussite certaine. Si nous désespérions parfois de voir les années 80 autant remises à l’honneur ces derniers temps (avec plus ou moins de réussite), voir le retour des sixties leur damner le pion est juste libérateur. Bref, c’est Extraa !
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On pense à Saba Lou