[ DOCU/CINE ]BEASTIE Boys Story de Spike Jonze, A l’ami à la mort !

Spike Jonze, BEASTIE BOYS story

Un film de Spike Jonze sur les BEASTIE Boys? Une cartouche tirée sur Wikipédia aurait suffi, s’il s’agissait, à l’instar du film, de refaire la chronologie du groupe, des premières années jusqu’à l’acte de décès de celui-ci. Car le film nous convie à un enterrement. Il raconte la mort d’un groupe, qui n’est pas n’importe quelle mort lorsqu’il s’agit de raconter, de son vivant, sa propre mort. Une disparition qui, dans le cas des BEASTIE, ne peut être que samplée, dans un gimmick qui revient sans cesse, en une boucle bouclée, un acte de décès scratché puisque la mort n’est pas la mort du quidam du groupe, mais celle de son fondateur, Adam Yauch, qui, sur sa seule tête, consume le point de départ et d’arrivée du groupe.

Le film s’ouvre précisément par une image d’archive de fin : Adam « MCA » Yauch, accompagné de Adam « Ad Rock » Horovitz, devant une table de mixage, en 2009, apprend à son public la suspension des tournées du groupe. Adam a un cancer de la gorge. On ne peut pas gueuler impunément sa vie durant. Il mourra trois ans plus tard. Rideau. Clap your end everybody ? Non, pas encore. Il faut remonter le film à l’envers. Non pas filmer mais défilmer l’histoire des BEASTIE. Le rideau se lève à nouveau. Scène d’ouverture du tombeau sur les deux membres survivants du groupe, sur scène, dans un théâtre new-yorkais bondé. Derrière eux, un écran géant. Les BEASTIE, cet acronyme de Boys Extra Anarchists Sûrs de Tomber Immédiatement dans l’Excellence vont devenir les Boys Extra Amputés. Étêtes, sans Adam Yauch, MCA et Michael « Mike D » Diamond, l’autre survivant du groupe, nous ouvrent leur album de famille. Drôle de dispositif formel choisi par Spike Jonze : nous allons regarder les BEASTIE regardant leur propre histoire, nous la contant au coin d’aucun feu gigantesque. Il n’y a plus rien à brûler, Adam Yauch est déjà mort. Mise en abîme intime, blagues à l’appui (trop écrites?) comprises, le stand up étant la manière des BEASTIE de nous dire les creux et les bosses. Il faut bien rester debout. Il faut bien que ça continue. En deux directions.

La première direction du film s’adresse au public du groupe comme à l’histoire de la musique, pas que d’une musique. Il (nous) refait l’éducation musicale, au sens où les BEASTIE ont d’abord civilisé un public de jeunes blancs nord-américains aux mœurs du Bronx, mais pas que, en établissant une passerelle entre le métal et le rap. C’est que les BEASTIE sont d’abord un groupe de punk, fin des années 70, de punk hardcore rigolard qui, à l’instar des Ramones, mais surtout de Rage Against The Machine et Cypress Hill plus tard vont permettre à des jeunes, majoritairement blancs, d’aller vers le rap, dès ses premières années de germination. Eminem s’en souviendra, lui qui est aujourd’hui le seul rappeur à avoir obtenu quatre disques de platine sur quatre décennies différentes, dont un dernier album auto-produit. Eminem sait sa dette. Quant aux BEASTIE, d’abord punk – c’est l’époque –, avec une fille comme membre du groupe – Kate –, qu’ils délaisseront à mesure que le groupe s’affirmera davantage hip hop, les BEASTIE, donc, découvrent Run-DMC. Slashés, comme les peintres imitent leurs maîtres, les voici qui les décalque jusqu’à s’en émanciper pour écrire leur premier morceau rap : Cooky Puss. Première salve, premiers succès, les BEASTIE ne cesseront plus, dès lors, d’osciller d’antre les planètes, dans un métal hurlant jamais sirapeux qui culminera dans leur premier album, Licensed to Ill (1986). Par cet acte même d’emprunt, les BEASTIE renseignent sur ce qu’est le rap, cette non-musique pour ses détracteurs : technique d’emprunt et de collage, les BEASTIE disent l’humilité dans l’acte de création : ils ne sont comme leur musique, après Montaigne, que « pièces rapportées ».

Pièces rapportées, le film dit, dès lors, tout l’oecuménisme du groupe.

Première variation oecuménique, musicalement, rap et punk sont frères de sangs mêlés, contemporains, sans doute, mais nés surtout du même désir des classes populaires de s’inventer dans une musique sale, le rap étant une rétroversion du funk devenue tellement propret que le disco se mire dedans, lui qui n’en est qu’une excroissance, quand, pour le punk, le rock est en train de devenir formaté en grand Barnum, musique conçue aux dimensions des stades que ses têtes de gondole remplissent, Stones en avant. Du punk pour les BEASTIE, mais auréolé de la majesté de la grande déconne, les BEASTIE apportant du fun au genre musical, se plaçant dans les sillons des Toy Dolls. Et si le punk a toujours été moins politisé qu’un certain type de rap US, il ne faut pas oublier que, congénitalement, le rap a d’abord été festif avant d’être revendicatif. Historiquement, le rap naît dans les années 70 parce qu’un type a l’idée de sortir ses platines dans les rues du Bronx afin de fêter l’anniversaire de sa sœur dans un appartement devenu trop petit pour accueillir les amis puis le quartier tout entier. Que donc faire des idées reçues, qui disent : le rap, sous-genre musclé ? Les recevoir comme de mauvaises nouvelles ? Non, s’en remettre plutôt aux missives/missiles des BEASTIE, qui ne sont pas politiques mais veulent les faire changer d’adresse : s’émanciper du monde des adultes et de leur système (Fight for your right, in Licensed to Ill).

A la fin des années 80 et au début des années 90, cette circulation démontre qu’il n’y a pas de musique noire/musique blanche (Ebony and Ivory, hein ! Jackson et Mc Cartney ?), que si l’énergie d’un genre musical remonte à une communauté, elle peut s’en détacher dans le même temps. Oecuménique encore, donc, les BEASTIE nous signalent par leur seule présence que le rap n’appartient pas à une classe sociale. AD Rock, fils d’Isaac Horovitz, grand musicien classique, les BEASTIE ne viennent pas du populo. Aujourd’hui, on reprocherait aux BEASTIE de faire de l’appropriation culturelle. Leur chance ? De l’avoir fait au début des années 80, quand personne ne rebattait les oreilles de quiconque avec ces nouvelles lunes. C’est que les BEASTIE viennent de la communauté juive de New-York, qui est assez marqué, que s’ils vont emprunter aux Clash et Ramones, vont se démarquer ce faisant, avec Run DMC, d’un hip hop encore funky à la Afrika Bambaataa ou Grand Master Flash (malgré un morceau comme The message), quand Public Enemy introduira seulement à la fin des années 80 un rap revendicatif, violent aussi contre un rap gominé façon Slick Rick.

Troisième variation, avant-gardistes et oecuméniques sans aucun doute aussi quant à la manière d’envisager la musique, dans la façon de travailler : les morceaux naissant à partir de discussions où les uns après les autres les membres du groupe reprennent des phrases empruntées à d’autres rappeurs, leur servant d’échantillons, mais aussi de morceaux de musique accolés les uns aux autres : le sample est partout, technique de collage, avec l’inventivité qui sera toujours celle d’Adam Yauch.

Quatrième variation, oecuménique toujours, pour leur premier album, vont chercher un type, Rick Rubin, qui vient de produire le premier album de LL cool J, rappeur encore funky (avant l’album Bad), qui produira ensuite les Red Hot, Slayer, Johnny Cash…producteur avec culture métalleuse, ce dernier amène les BEASTIE vers un son à la Black Sabbath, en direction d’un hard crado très prononcé. Le rap des BEASTIE ? Une musique sortie de la cuisse d’un producteur les instruments chevillés au corps. Il n’y a pas de hiérarchisation musicale, de genre noble versus un genre ignoble. De la musique, simplement de la musique qui circule.

Pour preuve ? Cinquième variation oecuménique, pour leur 2e album, Paul’s Boutique (1991), qui sera un échec, afin de se réapproprier un univers qui semblait leur avoir échappé lors de la production du premier, font appel aux Dust Brothers, qui viennnent de l’électro et y retourneront immédiatement après cet intermède hip hop avec les BEASTIE.

Et si cela ne suffisait pas encore, sixième variation oecuménique, passé le succès de leur premier album et la grande régalade sur scène, après la gueule de bois qui s’ensuit, les BEASTIE vont être parmi les premiers, notamment à partir de leur 3e album, à investir les instruments (guitare/basse/clavier) dans un registre musical où les cours de solfège ne sont pas même une option de classe, ce que The Roots feront également plus tard.

Mais si le film n’était que cela, et ce serait sans doute déjà beaucoup, il ne sortirait pourtant pas des ornières de son public, déjà convaincu sans doute de la postérité du groupe. C’est là qu’entre en scène Spike Jonze, prenant la parole sans mots dire, par l’entremise du dispositif formel qu’il a choisi pour réaliser son film.

Le paradigme formel est, en effet, nouveau, qui permet au film de prendre une deuxième direction, en un cercle concentrique plus vaste que le premier. Reprenons : Spike Jonze filme donc les BEASTIE sur une scène de théâtre où ces derniers, dans la forme du stand up, écran géant derrière eux, commentent des images d’archives (les BEASTIE se sont filmés très tôt), nous autorisant à découvrir leur album de famille. Une histoire d’images montrant des images. Mais que montre précisément les images de Spike Jonze ?

Sans doute est-ce le moment de dire la déception de ne pas entendre les BEASTIE sur leurs derniers albums (notamment Hello Nasty, le plus expérimental d’entre tous), mais aussi sur cette déclaration d’amour faite à New-York et ses habitants, Letter to NYC, ce morceau gargantuesque. Rien, absolument rien.

Deux hypothèses à ce propos, l’une faible, l’autre forte : hypothèse faible, le film, relativement long dans sa durée, a nécessairement fait l’objet d’un montage, qui renvoie immédiatement à l’hypothèse forte : à mesure que les BEASTIE s’approchent du centre, les années 2000, les voici à l’orée de la maladie de Yauch. Et les BEASTIE l’expérimentent, ce dont on ne peut parler, il faut le taire, dixit Wittgenstein. La force du film est, dès lors, de montrer que dans toute forme de témoignage demeurera toujours un blanc, ou un trou noir, c’est selon pour un groupe de rap interstitiel, un blanc, un noir, une case vide que le récit ne peut que sauter comme sur un disque voué aux seules rayures de la répétition. Dans un film qui ne voudrait pourtant que témoigner, le témoignage, à l’instant de dévoiler l’essentiel, se dérobe. Il ne s’agit donc pas d’un simple film sur la musique, pas davantage sur le rap, ses revers, ses succès. Tout ceci ne sert que d’expédients. Le film, plus profond, montre ce que c’est l’amitié, ce que c’est encore la mort, dont le dispositif formel en est l’illustration. Les BEASTIE peuvent y aller désormais à fond. Ils n’ont plus à avoir peur de leur propre rythme.

L’amitié

Les deux membres du groupe restants, écran derrière eux, excavent des images d’archives, s’ouvrent les souvenirs. Mais le dispositif, par l’écart produit entre ce qui se déroule sur l’écran géant et les commentaires, nous dit toute la distance qu’il faut pour qu’une amitié naisse et soit. C’est que Adam Yauch, pas encore mort à l’écran, disparu à la ville mais pas dans les cœurs, a été/est et demeurera le membre inaccessible du groupe. Qu’il en soit l’instigateur, c’est évident, qu’il en soit la tête pensante, le film comme ses acolytes disent en permanence leur dette à l’égard de sa créativité. Adam Yauch, AD Rock le répète, était inaccessible, jamais là où on l’espérait : la veille à une after d’after d’un défilé de mode, le lendemain auprès du Dalai Lama. Inventif au possible. Expérimentateur de première main. Celui qui est parti, celui que la maladie a emporté, au fond, n’a jamais été tout à fait présent aux autres. C’est qu’il a toujours été la boîte noire du groupe, celle que l’on ne voit jamais, la mémoire des BEASTIE. Boîte noire que ses survivants tâchent à présent de nous ouvrir en grand, qui n’amorce sur rien, sauf à libérer définitivement toutes les puissances du groupe. Car rien, on ne verra jamais rien d’autre qu’un Adam Yauch insaisissable, lui, le premier des BEASTIE qui, après le succès du premier album, ne voudra plus de cette image de potache, timbre poste que le groupe s’était collée sur le dos pour espérer recevoir encore de leurs nouvelles quand leur identité se perdait. Après tant de tournées, le groupe, dès le départ, sans se séparer officiellement, se distingue par les choix de ses membres : quand l’un expérimente des drogues (Mike D), l’autre le cinéma (AD Rock), Yauch « MC A » compose avec un autre groupe. Mais chacun reviendra bientôt vers Adam la lumière : ce qui s’annonce pour les deux autres, à vivre dans l’amitié d’Adam, c’est toujours l’annonce d’une intensité de vie qui les régénérera de la leur. C’est qu’avec Adam, comme avec un véritable ami, tout est différent en vivant intensément ce qui n’était vécu jusqu’à présent que dans la platitude et l’ennui. Il s’agit pour chacun d’eux de renaître d’eux-mêmes. Le dispositif formel du film, curieux, nous montre finalement que ses deux acolytes sont toujours demeurés à distance de leur ami. Mais que cette distance dit l’amitié : que l’amitié, c’est vivre dans les parages d’une comète fracassant le plan stellaire.

Cela signifie-t-il, comme dans le film, que l’amitié véritable, comme le profond amour (mais l’amitié est l’une des formes de l’amour, au sens du grec « agapé ») est un amour mort ? En d’autres termes, un amour soustrait au ressac, un amour qui culminerait dans un absolu que le film montrerait ? Le film montre que cette amitié-là n’est possible que dans la distance et l’attente permanente de l’autre. L’amour des amis, ce ne sont pas les mains dans les mains, l’amitié authentique n’est pas dans le « restons face-à-face », car le face-à-face est insupportable aux liens sacrés, le face-à-face comme les mains dans les mains ne rapprochent pas : paradoxalement, elles éloignent. Les mains conjointes, c’est le rêve infantile du lien, de joindre nos mains pour qu’elles ne se défassent plus. Et, cependant, bientôt une crampe viendra à la main, bientôt la chaleur les rendra moites, transformant ce contact désiré insupportable. Les BEASTIE le murmurent, l’amitié durable ne peut être vécu dans la joie qu’à condition que l’altérité ne soit pas supprimée ni élidée. Adam Yauch ne sera jamais un autre eux-mêmes. Car on n’aime jamais quelqu’un pour ses qualités, sauf à convenir qu’en les perdant (sa beauté, fut-elle intérieure, son talent) on le délaissera. Mais en Adam, comme en chacun, quelque chose en lui demeurera toujours quoiqu’en lui tout sera changé, ce jusqu’à la mort. Ce qui demeure identique en toute personne, que dit le dispositif formel du film, dans l’écart qu’il instaure entre le public et l’écran, puis l’écran et nos deux rappeurs, c’est son attente. C’est la qualité de son attente. Et cette qualité émeut tellement chacun de ses amis, qu’ils voudraient, autant qu’ils puissent être en eux, répondre de cette attente, la colmater. Le seul véritable amour que l’on éprouve pour une personne n’est pas ce qu’on voit de cette personne (ce qui est montré à l’écran), mais ce qu’elle attend de l’existence et que l’on voudrait combler. Aimer quelqu’un à ce point que notre vie se justifie d’autant plus que celle de l’autre s’épanouit davantage. Cet amour-là n’est pas l’amour de la possession, l’amour de concupiscence dira Descartes, mais une dépossession, l’amour de bénévolence ajoutera le philosophe. AD Rock et Mike D ne veulent pas d’Adam Yauch en boîte. Ils ne le veulent pas comme leur bien. Ils n’ont jamais su thésauriser. Mais le libérer. L’aimer comme le Petit prince contemple parmi les étoiles dans le ciel le souvenir du disparu.

La mort.

Pour élucider la mise en place formelle du film, on peut tenter un pas de côté supplémentaire. Jankélévitch développe une théorie qui peut sans doute être à-propos, celle de l’organe-obstacle. Chacun de nos organes, dit le philosophe, est un obstacle. Ainsi, organe-obstacle premier, les yeux sont ce qui nous permettent de voir mais empêche dans le même temps de voir dans le dos, à l’instar du film, l’écran se trouvant toujours situé derrière les deux rappeurs. Or, Jankélévitch va jusqu’à considérer que la mort est l’organe-obstacle par excellence : ce qui donne un sens à notre vie est en même temps ce qui lui en enlève. Le film de Spike Jonze ne fait pas autre chose : les images imprimées sur l’écran, tout ce qu’elles montrent, montrent ce qu’elles dissimulent : un mort, Adam Yauch. La monstration cache quand, au contraire, la dissimulation exhibe : pas besoin de lunettes noires pour que AD Rock montre qu’il pleure à l’évocation de son ami. Barthes l’écrivait, porter des lunettes cache mes larmes mais montre en même temps que je pleure, l’intention du geste étant calculé : je veux garder le bénéfice moral du stoïcisme, celui de la dignité, et en même temps, contradictoirement, provoquer la question tendre : « Mais qu’as-tu ? ». Je veux à la fois le pitoyable et l’admirable, être dans le même temps et l’enfant et l’adulte. La dissimulation de la peine montre bien quelque chose quand la monstration du film cache, sinon dévoile l’inaccessible étoile, sauf à chausser des lunettes astronomiques pour apercevoir encore Adam.

L’écran est-il finalement un tombeau ouvert, AD Rock et Mike D espérant faire revenir leur ami d’entre les morts, entretenant la légende ? Non, l’écran est bien l’organe obstacle : il montre ce qu’il empêche. Adam ne sera plus jamais là, le voici au ciel, à l’écran ou quelque part. Ses amis n’auront pas l’outrecuidance de dire qu’il aura eu une belle vie, qu’il a pu bien mourir. On meurt toujours prématurément, même à cent ans. Et dans cette vie, une seule certitude, la mort ne fera pas de favoritisme. Pas de glorification de la mort post-mortem donc, pas de romantisme faisandé, de dandysme de catafalque. Aucun espoir. Quelqu’un est mort, simplement. Pas d’au-delà. D’attente mendigote d’un happy end strictement fantasmatique. Cet espoir-là, l’opium des pauvres types, la rêverie des cloportes, l’onanisme des infirmes, le loto des châtrés, il faudrait un sample pour s’en débarrasser. Ce qui viendra à qui sait attendre, à l’instant où le film, dans son dernier plan, abandonne définitivement tout point de vue surplombant, délaissant l’écran géant, lorsque la caméra revient à hauteur d’homme, s’achevant sur une prise ras-du-sol, Adam Yauch, genoux à terre, lavant un chien. La vie comme elle va. Car la mort comme un scratch des BEASTIE ne s’esquive pas, même si l’on se fait tout petit, même si l’on se recroqueville.

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david fonseca

 

 

 

David Fonseca, auteur du mois d’octobre 2020, est un féru de cinéma, de littérature et de rap. Il nous propose cet article dédié à un groupe majeur du rap, mis en image par Spike Jonze (Dans la peau de John Malkovitch, Her etc.)

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