AUTEUR DU MOIS Yves Montmartin
En avril, déroule le fil de l’auteur du mois.
Un jour, LGH nous envoie un mail : est-ce que ça t’intéresserait de te pencher sur l’auteur Yves Montmartin, un auteur que je connais ? Forcément, une telle demande mérite attention. Parce que si vous connaissez LGH à travers ses chroniques musicales, il est aussi un véritable passionné de littérature, tout comme, secret encore trop bien gardé, il est aussi un auteur avec un vrai potentiel non encore exploité. Donc il nous demande si Yves Montmartin pourrait être un candidat sérieux à la rubrique l’auteur du mois, alors on se pose un peu sur son parcours.
Yves Montmartin est de ces auteurs qui restent attachés à l’autoédition. De cette manière, il a sorti 4 romans et 17 albums illustrés pour enfants. Spécificité pour ces derniers, ils sont adaptés pour un public dyslexique. Ces 4 romans répondent aux noms de 7 jours au Mazet-St-Voy, Les escargots ne bavent pas tous de la même façon, Le livre qui vole et La mauvaise herbe, et traitent de sujets à la fois profonds et intimes. Nous nous pencherons durant ce mois sur les deux derniers cités, ainsi que sur un livre jeunesse qui s’appelle Le gros mot qui voulait entrer dans le dictionnaire.
Auto-éditions.
Ce que l’on sait déjà de l’écriture d’Yves Montmartin, c’est qu’elle n’est pas synonyme d’écriture au rabais. Elle démontre au contraire qu’une fois encore les auteurs auto- édités ne sont pas moins bons, n’ont pas de propos moins pertinents que des auteurs édités. Aujourd’hui, cette frontière qualitative n’existe plus, même si l’auto-édition souffre encore d’une mauvaise réputation (en partie vérifiée par certains écrits mal foutus et dont l’intérêt reste anecdotique. Forcément, comme il n’y a aucun filtre, et que certains ont des ego surdimensionnés, on peut tomber sur des écrits d’une aberrante et abyssale médiocrité, lesquels desservent des écritures plus humbles mais o combien plus sérieuses et aux potentiels forts).
Ici, fort heureusement, l’intérêt est réel, autant sur le fond que sur la forme. Qu’il s’agisse de violences faites aux femmes ou de résilience après les attentats du Bataclan, les livres d’Yves Montmartin osent le sujet de fond, avec un éclairage personnel, et une plume qui, tout en l’étant aussi, touche à une forme presque traditionnelle de transmission.
Ainsi, on approche presque d’une histoire parlée, contée lors d’une veillée. Ce trait de caractère n’enlève en rien à la langue utilisée, posée sur le papier, elle rajoute au contraire une dimension plus vive, enlevée. Elle transmet la vie, avec ses épreuves, ses pertes, mais aussi ses réparations. Mais chut, n’en disons pas trop sinon il ne restera rien à dire durant ce mois d’avril qui s’annonce fort réjouissant en compagnie d’Yves Montmartin. Et un grand merci à LGH pour la mise en relation.
Liens utiles.
Site officiel de l’auteur (vous pouvez y acquérir ses ouvrages)
Page facebook de l’auteur
Instagram de l’auteur
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