LUNA BERETTA Le mot de la fin de la rédaction
Il est un moment qui est toujours difficile à vivre, car il marque celui d’une page qui se tourne.
D’aucuns diraient que cela ne peut être que propice à une nouvelle histoire. Peut-être ont-ils raison. En tout cas, dans le cas présent, cette page qui se tourne est celle de la présence de Luna Beretta comme auteure du mois sur Litzic.
Durant ce mois, nous avons pu fouler du pied l’univers de cette auteure pas tout à fait comme les autres. Si nous disons cela, c’est parce que Luna s’implique tellement dans l’écriture, ou même dans le monde de l’édition, ne serait-ce que de celui du fanzine Violences (dont le numéro 8 est en vente ICI), que nous pourrions presque penser qu’elle EST écriture.
Au travers de ses deux textes, elle nous montre qu’à travers les mots nous pouvons exorciser pas mal de nos colères, de nos interrogations sur le sens de la vie ou sur le seul fait d’être en vie. Notre travail ici ne consistait pas à faire la chronique de ses textes (contrairement à ce que nous avons pu faire pour son roman Bazoocam (aux crocs électriques) écrit à quatre mains avec Lucas Ottin), juste à vous les livrer pour vous permettre de découvrir le travail sans failles de cette auteure d’apparence écorchée vive.
En effet, si nous nous en référons à ces seuls textes, nous pourrions croire que Luna cherche un exutoire à travers la violence et le sang. Pourtant, il s’avère que cette auteure est absolument tout le contraire. Au gré des messages échangés, nous pouvons dire qu’elle est une personne impliquée et passionnée, qui n’a rien d’extrême dans ses propos, qui est d’une simplicité désarmante.
Nous sommes heureux d’avoir pu passer ces quelques jours avec elle, jours difficiles et surchargés pour elle car ils coïncidaient avec le bouclage de Violence et avec l’organisation du quatrième Salon de voix mortes. Et pourtant, elle était présente pour partager avec nous un peu de son univers. Si tourner une page amène à commencer une nouvelle histoire, nous pouvons déjà affirmer à Luna qu’elle est la bienvenue pour une autre session d’un mois.