DEAD HORSE ONE, When love runs dry

dead horse one when love runs dryDerrière le tumulte…

Nous vous reparlons d’un groupe qu’on aime bien. En effet, nous vous avions déjà parlé de Dead Horse One avec son album West is the best. Le groupe revient avec When love runs dry (disponible le 18 mars chez requiem pour un twister/Modulor), un mini album 5 titres qui confirme le coup de cœur. Mieux : il surpasse son prédécesseur des épaules et de la tête.

Tout commence par un son bien velu, fait d’une rythmique lourde, puissante, tellurique, qui nous plaque dans les cordes. La voix, passée aux filtres divers, semble émerger d’un brouillard juste assez épais pour nous empêcher de distinguer exactement où l’on va. Ainsi, la surprise nous guette, nous attend de pied ferme, et nous fait trébucher aux moments opportuns.

Car là où le disque commence très fort, en nous martelant le plexus à grands coups de griffures de guitares électriques fortement inspirées des années 90, mais ne sonnant pas datées pour autant, et d’une énergie en prise directe avec les éléments, c’est la sensibilité de titres plus calmes qui nous renverse totalement.

… la douceur.

En ce sens, Mentally Homeless et Static King (le deuxième titre de l’opus, dans sa version piano cette fois-ci) nous porte au seuil d’une introspection sans fard, où la pureté des émotions nous jaillit littéralement au visage. Les deux titres, placés en fin d’EP, nous apportent un éclairage nouveau sur le groupe qui opère une mise à nu d’autant plus bienvenue que le début de When love runs dry ne laissait rien présager de la sorte.

Ainsi, le shoegaze/postrock voire postmetal du groupe laisse place à des ballades romantiques qui ne flirtent en aucune façon avec la mièvrerie. Au contraire, elle nous montre une palette étendue des savoir-faire techniques du groupe qui, loin de jouer les stéréotypes déjoue tous les a priori et nous offre un disque fort et doux.

D’ailleurs, pour vous faire une idée plus complète de la chose, Dead Horse One sort son single Core aujourd’hui (le disque arrivera, lui, le 18 mars). Vous pourrez donc vous faire une idée de sa puissance évocatrice avant de succomber à sa tendresse. Et finalement, c’est tout ce que nous attendons d’un groupe, qu’il sache être à la fois viril et doux. Pari réussi pour ce coup de cœur absolu !

Pour écouter Core, c’est par ICI ou par

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