[Ville musicale] CHRISTOPHE DENIAU, Look back in Angers

NOTE DE LA RÉDACTION !

NOUS AVONS ÉTÉ CONTACTÉS PAR L’ÉQUIPE DU CHABADA, SMAC DE LA VILLE D’ANGERS SUR UN FAIT QUI NÉCESSITE CETTE NOTE. EN EFFET, IL APPARAÎT CLAIREMENT QUE DE NOMBREUX PASSAGES DU LIVRE DE CHRISTOPHE DENIAU LOOK BACK IN ANGERS SONT PLUS QU’INSPIRÉS D’ARTICLES PARUS DANS LA REVUE YÉTI DU CHABADA OU EXTRAITE DES ARTICLES PARUS SUR LE SITE DE LA SALLE (www.lechabada.com), SANS QUE CELA NE SOIT JAMAIS ÉVOQUÉ DANS LE LIVRE, D’AUCUNE SORTE QUE CE SOIT.

NOUS RAPPELONS QU’EN TANT QUE RÉDACTEUR NOUS-MÊME, NOUS NE CAUTIONNONS ÉVIDEMMENT PAS DE TELS AGISSEMENTS. UNE AUTORISATION OU UNE CITATION NE SONT PAS DURES À INCLURE DANS UN LIVRE OU AUPRÈS DES PERSONNES CONCERNÉES ET UN TEL MANQUEMENT EST INJUSTIFIABLE. EN ACCORD AVEC L’ÉQUIPE DU CHABADA, NOUS LAISSONS NÉANMOINS L’ARTICLE EN PLACE. NOUS LES REMERCIONS CHALEUREUSEMENT D’AVOIR SONNÉ LA TIRETTE D’ALARME AFIN QUE LES CHOSES SOIENT CLAIRES POUR TOUT LE MONDE. DE LA MÊME FAÇON, VOUS POUVEZ VOUS RENDRE SUR LE SITE DE LA SALLE POUR OBTENIR DES INFORMATIONS SUR TOUS LES GROUPES ÉVOQUÉS DANS LE LIVRE, MAIS ÉGALEMENT SUR L’HISTOIRE DE CETTE SALLE ET DE CETTE VILLE RÉSOLUMENT ROCK.

 

DROIT DE REPONSE DE L’AUTEUR CHRISTOPHE DENIAU.

Lors de la sortie du livre, j’ai été contacté par le programmateur du chabada qui m’a immédiatement proposé de relayer l’ouvrage.. Lorsque Jérôme « Kalcha » Simonneau, webmaster du Chabada, l’a eu entre les mains, celui-ci m’a envoyé un message afin de savoir pourquoi le webzine qu’il animait sur la scène locale ne figurait pas dans les choix, il critiquait par ailleurs certains choix d’artistes effectués dans ce livre et me reprochait d’avoir repris les réponses à une interview effectuée à l’occasion des 30 ans du Chabada, sans citer l’auteur du texte. Il s’agissait d’un texte non signé figurant sur le site du Chabada et je lui ai immédiatement indiqué que je pouvais rectifier sous réserve qu’il m’indique si le crédit en revenait à lui-même ou au Chabada. Ce qui a été fait sur la version commercialisée à ce jour.  
Aujourd’hui, avec votre insertion, je m’aperçois que le Chabada me reproche de reprendre mes textes sur leur site. Comme vous l’avez vu, mon abécédaire comporte 140 entrées, dont seulement 21 artistes ont fait l’objet d’un article sur le site du Chabada. Et ces artistes sont des artistes majeurs de la scène angevine qui devaient figurer dans mon livre et dont je ne pouvais pas faire abstraction. A l’inverse, certains artistes soutenus par le Chabada n’ont pas d’entrée dans mon livre. Cela signifie aussi qu’une grande partie des artistes que j’évoque n’ont pas fait l’objet d’articles  sur le site du Chabada, puisque leur activité est antérieure. Je vous invite à vérifier sur le site du Chabada par vous-même. De plus, il s’agit d’un ouvrage historique et, par conséquent, citer des faits identiques, ne signifie pas qu’il y a plagiat, mais seulement que ces informations sont importantes pour l’histoire que l’on raconte.

Look back in Angers, de Christophe Deniau, disponible chez Acetate Éditions.

Après New York et San Fransisco, attaquons-nous à… Angers. Nous en voyons deux ou trois qui se bidonnent dans le fond de la salle et ils ont tort. Car si nous faisons le ratio taille de la ville/déflagration sonore, Angers tient le haut du pavé. En effet, si l’on évoque quelques places fortes du rock dans l’hexagone, Angers se pose en outsider plus que crédible. C’est ce que nous démontre Christophe Deniau, spécialiste es rock, en particulier de Nick Cave, un natif de la ville, dans son bouquin, Look back in Angers.

Rien à voir avec le Don’t look back in anger des frères Gallagher, même si Angers s’est installé en place forte de la chose rock en France sensiblement en même temps que le morceau d’Oasis. La machine était déjà lancée depuis quelque temps néanmoins, mais la ville ne possédait pas de lieux véritablement dédiés à la musique amplifiée (chose qui surviendra, sous la pression des groupes locaux, au début des années 90).

Deux groupes étendards.

Il faut dire que deux groupes font le rayonnement de la ville. Pas forcément en France, mais dans le monde entier. Ces deux groupes, ce sont évidemment les Thugs des frères Sourices et Lo’Jo. Mais ils sont accompagnés de toute un ribambelle de groupes qui finiront, à force d’abnégation et de volonté à modifier le visage de cette ville, tant dans ses infrastructures que dans sa renommée.

Sous la forme d’un abécédaire proche de l’exhaustivité (même si l’auteur ne vise pas celle-ci), Christophe Deniau revient avec Look back in Angers, avec une plume à la fois amoureuse de cette scène, mais gardant toujours un aspect journalistique précis, sur ceux qui ont fait le rock à Angers, leur combat pour exister, l’amour aussi qu’ils ont pour cette ville un peu à l’écart de tout mais qui aujourd’hui propose un vivier incessant et sans cesse renouvelé de talents. Lo’Jo, contrairement aux Thugs, séparés depuis un moment, en fait toujours intégralement partie, mais on compte aussi des groupes comme La Phase, Zenzile et tant d’autres.

Un jumelage réussi.

Chose que nous ignorions, c’est que la ville d’Angers est jumelée avec celle d’Austin, aux États-Unis. Pour ceux qui l’ignorent, un important festival à lieu là-bas, chaque année, le SxSW (South by South West), rendez-vous musical des plus importants puisque, avec plus de deux mille artistes jouant dans plus de quatre-vingt-dix sites autour du centre-ville d’Austin, il s’impose comme une référence. Le jumelage permet à Angers d’être une base arrière, en quelque sorte, du SxSW, à travers le Psych fest, avec le festival Levitation.

Ainsi, de nombreuses pointures du genre ont joué à Angers, comme le Brian Jonestown massacre (d’Anton Newcombe), les Black Angels, Allah Las, Spiritualized… Ce qui, en fans que nous sommes, n’est pas rien.

Au final.

Au final, Look back in Angers nous révèle une ville qui a su écouter sa jeunesse à un moment donné et que cela a porté ses fruits. Sous l’impulsion de figures locales (et fidèles à leur ville), Angers a accentué sa présence au sein des villes dynamiques, amoureuse des musiques actuelles. Peut-être que son dynamisme c’est un peu émoussé au fil de la dernière décennie, mais une ville ayant vu naître les Thugs, Lo’Jo, La Phase, La ruda, Titi Robin etc. ne peut pas s’éteindre comme ça.

Aujourd’hui, une forme de relève s’est installée, peut-être plus discrète (le punk rock avait la vie belle à Angers) mais bel et bien présente. Certains jeunes groupes ont d’ailleurs été évoqués sur nos pages, comme San Carol ou Dalès par exemple. Et pour ceux qui doutent encore de ce que nous ne faisons que transmettre, sachez que Pony pony run run, qui a fait sensation il n’y a pas si longtemps de cela, est angevin également. Preuve que l’essence musicale de cette ville n’est pas à renier.

Alors on rigole toujours dans le fond de la classe ?

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