[VIDEO] KARMA 51, Orange sanguine // 1er clip.
Orange sanguine, premier clip de Karma 51 (réalisé par La Maison Noire).
L’entame du clip est un mélange entre le film noir et la comédie (bref, une espèce d’ambiance absurde à la OSS117), ce qui nous met sur une totale fausse piste quant à la musique de Karma 51. Parce que, en effet, celle-ci n’est ni noire, ni une blague (qu’elle soit de bon ou de mauvais goût). En vérité, ce morceau, Orange sanguine, délivre des saveurs estivales en combinant avec bonheur pop, rythmiques funky et un soupçon de world music avec un je-ne-sais-quoi de caribéen dans les sonorités de la guitare. Le tout étant ici mis au service d’un titre léger (mais pas creux) et sexy.
Le rythme est entraînant, invite instantanément à laisser de côté toute réticence à la danse. Aussi indolente que provocante, la base rythmique s’infiltre en nous, aidée en cela par la voix de Mélody Walter avec un petit grain terriblement sexy qui fait vite grimper la température. Le mélange français (très majoritaire)/anglais (quelques mots seulement) fonctionne bien, permettant des petites relances pertinentes et participe au charme global du morceau.
Les guitares de son acolyte Thomas Defaux imposent elles aussi une pulsation dans le bas ventre, pulsation exacerbée par une rythmique aussi implacable et séductrice que peut l’être la voix. Elles sont, l’une comme l’autre félines. Néanmoins, au regard des paroles, Mélody Walter s’impose ici en maîtresse femme, sure d’elle en croqueuse d’homme. Les femmes au pouvoir ? Aucun doute dans les paroles du morceau en tout cas, c’est elle qui est aux commandes.
Musicalement, Karma 51 allie éléments vintages inspirés des années 80 (un petit « rien » de new wave) à une production moderne. Résultat, un morceau dans l’air du temps, parfait pour combattre le froid vigoureux tombé sur la France ces derniers temps. Et puis, il y a quelque chose d’addictif, d’acidulé, comme le jus d’une orange sanguine, quoi, qui nous électrise l’épiderme ostensiblement. Que demander de plus en ce début d’année ?
On pense à Kiara Jones