[ VIDEO ] BEYRIES, Closely, classique instantané.
Closely, extrait de l’album Encounter de Beyries (disponible le 13/11/2020 chez Bonsound).
Il y a des morceaux comme ça, qui sonnent comme des classiques instantanés. Closely en fait partie. En partie parce qu’il repose sur une sincérité vibrante, sur une émotion qui affleure de la voix, du gratté des cordes. Folk, pop, le morceau nous inscrit dans une lignée de grands songwriters nord-américains. Ce n’est pas étonnant puisque Beyries est elle même Canadienne, comme un certain Neil Young.
Bien évidemment, nous ne comparons pas les deux artistes, néanmoins, nous ressentons une similitude, comme s’ils étaient tous deux taillés du même bois. La force de leur interprétation repose sur quelque chose de plus exaltant et moins surjoué que de l’autre côté de la frontière des voisins États-uniens. Ici, c’est la pureté, l’essence d’une humanité bien plus humble, bien plus terrienne qui nous touche.
Mélancolie pleine d’espoir.
Si le sentiment qui nous assaille au début de Closely est celui de la mélancolie, il se transforme au fil des 3 minutes et 53 secondes. Comme si cette durée permettait de laisser derrière soi son spleen au profit d’un espoir retrouvé. Et cet espoir est façonné par ces rencontres qui nous portent, qui nous apportent un réconfort, une chaleur, là où parfois nous pensions qu’elle était absente.
Il ne fait aucun doute que cette chanteuse, autrice, compositrice, ayant connu un beau succès chez nos cousins canadiens, ne le vole pas. Comme nous disions, sa sincérité ici est palpable, puissante, magique aussi, et nul doute que son deuxième album Encounter, basé sur ses propres histoires intimes, connaisse le même succès que son prédécesseur, Landing, ayant cumulé 15 millions d ‘écoutes toutes plateformes confondues et 11500 copies vendues. Mais les chiffres n’ont pas d’âme, il ne faut pas s’y arrêter. Encounter, dont la sortie est prévue le 13 novembre prochain, en possède une, d’âme. Nous nous y arrêterons à coup sûr pour un moment de partage, en toute simplicité.
On pense à Barash Vow
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