[ EP ] THE DIOGENES, Enregistrement Rimshot
Découvrez Enregistrement Rimshot, la captation live de The Diogenes pendant une de leur répète.
Eh oui, jouer en live n’est plus vraiment possible. Et pour des groupes comme The Diogenes, c’est en partie là où la réputation se forge. Pas grave, le groupe nous propose une découverte de son punk grunge via cet enregistrement Rimshot, capté durant une de leur répète dans les studios du même nom. C’est live, brut de décoffrage, bien enregistré (il faut le préciser) et l’ensemble dégage une philosophie qui n’est pas pour nous déplaire.
Force est de constater que le groupe a de l’énergie à revendre, comme s’il avait été enfermé durant quelques mois (hem). Lion en cage, il sort les griffes lors de cette répète et nous donne une bonne idée de l’impact dévastateur de leur rock hybride mélangeant anglais et français (et d’autres langues sur lesquelles nous ne mettons pas de nationalité : espagnol? Arabe ? Turc ?), mélange rock, punk et grunge.
À ce propos, il est toujours étonnant de constater le grand nombre de musiciens ne se réclamant pas de Kurt Cobain. Mais tel n’est pas le cas de The diogenes, notamment sur le premier titre qui nous paraît directement dans la lignée de ce que faisaient Nirvana et son iconique leader.
Ne pas se prendre au sérieux tout en faisant les choses sérieusement.
Enfin bref, nous nous égarons. Pour le reste, les quatre titres propulsés ici sont très bien enregistrés, ne révèlent rien d’approximatif (comme pourrait le laisser entendre le terme de « répète » cité plus haut). Non, le groupe déroule le tapis rouge à des titres percutants, qui forent la plupart de nos frêles défenses. C’est un concentré d’énergie brute, de structures chelous (comme l’atteste Sacrifice à dieu, très expérimental), ou au contraire fluides, le tout sur-gonflé à la testostérone. La déflagration ne peut pas laisser indifférent.
Il y a un côté déglingue évident, un côté qui vous dit de ne pas vous prendre trop au sérieux. Si nous citions Nirvana sur Pillow, on pense aussi à Rage against the machine sur Beyound myself. Le côté le plus punk transparaît quant à lui sur Religion cathodique. Sacrifice pour dieu étant quant à lui un improbable collage (comme pouvait en proposer Frank Zappa) qui réunit tout, rock 50’s, les Forbans (non on déconne…quoi que), le punk, le grunge, le hard rock des 90’s.
C’est à la fois marrant (ces paroles, on adore! Et se foutage de gueule complet à certains intégristes religieux auxquels on fait un beau doigt, on valide à 100 %) et assez fort techniquement. C’est surtout révélateur de ce que le groupe a sous le capot, non seulement question énergie, mais aussi question influences et technicité. On applaudit des deux mains, pour l’ensemble de cet enregistrement Rimshotet surtout le travail effectué par The Diogenes dont la philosophie colle de très près à la nôtre. Donc on partage et on en redemande !
On pense à Baasta