[ VIDEO ] DELEYAMAN, Exil, contemplatif.
Nouvelle vidéo de Deleyaman, Exil, extrait de l’album Sentinel.
Nous retrouvons Deleyaman dans une nouvelle vidéo, celle d’Exil, qui, à la vue de la conjoncture actuelle, fait sur nous un drôle d’effet.
Tout ici est contemplatif, presque méditatif. La vidéo décrit des paysages infinis, dans lesquels se reflète la musique. Éthérée, vaporeuse, Exil se tourne vers le monde, en dresse un constat mélancolique, du moins mélodiquement parlant. Nous sentons, par le choix des instrumentations, une certaine tristesse affleurer de cette composition en totale légèreté. Les voix se fondent dans cette musicalité, dans ce voyage qui nous englobe, nous protège tout en nous exposant paradoxalement à la fragilité de nos êtres.
Ce morceau nous rappelle combien nous sommes si peu de chose, notamment face à ce qui nous entoure et face à ce qui couve en nous. Pourtant, il y a comme une forme ténue d’espoir dans Exil. Le titre nous incite à nous évader de nos chaînes, tant physiques que mentales, et la musique nous porte sur une onde délicate de guitares et nappes de claviers.
Un univers délicat.
L’univers de Deleyaman nous avait déjà particulièrement émus sur sa précédente vidéo Deer on the run (à revoir ICI). La simplicité émanant de ses mélodies touchent droit au cœur (si ce n’est à l’âme) et nous retrouvons ce caractère presque sacré dans Exil. Le tempo lent nous berce, d’une certaine façon, tout en éveillant notre conscience à ce qui nous entoure, à l’amour de nos proches, à ce que nous chérissons de plus fort.
Une nouvelle fois, Deleyaman nous entraîne dans son univers, en nous tenant par la main. Et cette main est rassurante, ferme sans être écrasante, douce sans être inconsistante. Bref, l’équilibre est fragile mais ne bascule jamais dans le pathos ou la légèreté frivole. Et c’est tant mieux, surtout par les temps qui courent.
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