[ VIDEO ] LUKAS IONESCO, Japanese cowboy.
En attendant l’album Magic Stone, découvrez Japanese Cowboy de Lukas Ionesco.
C’est marrant. Dès les premières notes, deux constats nous frappent directement aux oreilles, à savoir une filiation avec Syd Barrett (nous y reviendrons) et une autre avec une sorte de folk très Américain. Avec Japanese Cowboy, Lukas Ionesco nous séduit, de façon simple et directe.
Do it toi-même.
Alors si le nom Ionesco vous dit quelque chose, sachez que sa mère est réalisatrice de cinéma. Lukas Ionesco a d’ailleurs fait ses armes dans l’un de ses films, Une jeunesse dorée, film que nous n’avons pas vu. Mais c’est avant tout le chanteur qui nous intéresse ici. Pourquoi ? Parce qu’il y a quelque chose d’incroyablement spontané dans sa musique, qui nous touche sans passer par la case départ.
Lukas Ionesco a appris la guitare tout seul, et ça s’entend, ou plus exactement ça se ressent. Parce que sa musique est simple, ses sonorités relativement rêches, et que ce Japanese Cowboy nous démontre que sans être un virtuose on peut tout de même composer un grand morceau.
Syd Barrett et les states.
Pour nous, son style approche, dans son idée, voire presque dans sa conception de hit définitif, l’approche de Syd Barrett (le génialissime créateur de Pink Floyd devons-nous vous le rappeler?). Son approche est brute, instinctive et donne la forte impression que Lukas Ionesco a saisi sa guitare, gratté ses accords et enregistré le tout aussitôt, sans passer par la case studio. Résultat : un titre dynamique, spontané, à la ligne de chant incisive, très pop.
Mais, avec ses arrangements dépouillés, c’est plus vers un folk joué autour d’un feu en plein milieu d’un bois que se tourne la musique de l’artiste. Folk parce que direct donc, parce que sans « m’as tu vu », parce que pertinent dans cette évocation qui est la sienne du cowboy. Qu’ajouter à cela si ce n’est que son album Magic Stone sortira au printemps prochain ? Pas grand-chose, si ce n’est qu’on adhère à cet esprit plein d’authenticité.
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