[PORTRAIT] CHRISTOPHE SAINZELLE, l’extraordinaire normalité.

Nouvel auteur du mois ! Pour ce mois de novembre nous accueillons Christophe Sainzelle.

Pour ce nouveau cycle de l’auteur du mois, la parole est donnée à Christophe Sainzelle. Ce nom vous dit forcément quelque chose puisque vous suivez assidument Litzic (nous sommes certains que c’est le cas). En effet, nous avons pu chroniquer les deux romans de cet auteur qui rend le banal extraordinaire, avec une simplicité de ton déconcertante.

Un premier roman convaincant.

Lorsque nous avons lu son premier roman, La double vie de Pete Townshend, nous étions loin d’imaginer que, deux ans et quelques plus tard nous ouvririons cette rubrique à Christophe Sainzelle. Oui mais voilà, par le hasard des rencontres, nous avons repris contact avec Christophe. Pourquoi avec lui et pas un autre ? Simplement parce que son roman avait laissé, gravé sur la plaque sensible de nos souvenirs, un parfum d’inoubliable.

Dur d’expliquer pourquoi nous aimons un auteur, pourquoi sa plume trouve un écho dans notre existence. Sans doute parce que l’encre qui s’écoule de cette fameuse plume est faite de sincérité, de vérité, qui, aussi personnelle soit-elle, parvient à devenir universelle. Avec La double vie de Pete Townshend, Christophe Sainzelle parlait des changements inhérents à cet âge ingrat qu’est l’adolescence, mais parlait aussi de filiation, avec une sensibilité indéniable. Et puis, il y avait Pete Townshend, dans le titre, ce qui démontrait un bon goût certain.

Essai transformé avec son deuxième roman.

Alors, nous l’avons recontacté il y a quelques mois de cela. Le courant était déjà bien passé entre nous il y a deux ans et quelques, et, comme cela arrive parfois, il n’avait en rien perdu de son fluide lors de cette « deuxième » fois. Nous y apprenions que Christophe s’apprêtait à sortir un deuxième roman, et, forcément, nous avions envie de le lire, pour confirmer notre sensation ressentie lors du premier ouvrage. Inutile de dire que, lorsque nous tournions ses pages, les unes après les autres, nous avons eu la confirmation que, oui, vraiment, nous aimons cet auteur.

Une première fois peut être synonyme d’heureux hasard, de ce que d’aucun appelle « la chance du débutant ». Mais deux fois de suite, il ne s’agit plus de hasard, ni de chance, mais bel et bien de talent. Le non partant fonctionna directement sur nous, par son histoire, forcément, mais surtout et toujours grâce à cette plume sensible, maline, simple d’accès (sans être jamais simpliste) mais profonde dans ce qu’elle évoque. Bref, Christophe Sainzelle transformait l’essai de façon impeccable et plus que concluante, même sans Pete Townshend dans son titre (mais avec le Pink Floyd de Syd Barrett dans ses lignes).

Et puis, nous avons passé une annonce pour rappeler à nos lecteurs que nous cherchons régulièrement des auteurs du mois. Et Christophe s’est proposé. Et nous, ça nous a rendus super heureux ! Alors nous lui ouvrons cette rubrique qui sera l’occasion de parler de lui, de son travail et de vous donner envie de découvrir cet auteur plus qu’attachant. Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter un bon mois de novembre en sa compagnie !

Les ouvrages de Christophe Sainzelle sont disponibles chez ETT Editions

Retrouvez les articles consacrés à l’auteure du mois d’octobre Elsa Dussert ICI

 

 

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