[VIDEO ] ROSELAND, Tu n’arrêtes pas, sous tension
Tu n’arrêtes pas, nouveau clip vidéo de Roseland.
Une vidéo en noir et blanc pour illustrer un titre tout en tension. Il y est question de tourments intérieurs, de transformation, de libération, d’émancipation. Fusionnant à merveille, les deux entités « musique » et « image » se complètent, se nourrissent, nous laissant à penser : « mais qui est arrivé le premier des deux ? ». Tu n’arrêtes pas représentes néanmoins, et ce en moins de 5 minutes, l’univers de Roseland.
Nous avions chroniqué l’album du groupe(To save what is left) ainsi qu’un précédent clip (Those fairytales), et il revient nous hanter par ce superbe clip réalisé par Émeline Marceau, la femme derrière Roseland. Si ses atmosphères musicales ont du chien, nous pouvons aussi affirmer que ses talents de réalisatrices en possèdent aussi. L’ambiance qui se dégage est pleine d’un spleen poisseux. Portée par une voix sans exubérance (et ce n’est pas un défaut, surtout dans Tu n’arrêtes pas), l’ensemble image+son déroule une histoire à l’issue improbable (que nous la souhaitons positive, même si l’aspect tragique de l’instrumental de fin ne va pas dans ce sens).
Une homogénéité forte, marque des grands.
Nous sommes, pour tout dire, assez fascinés par la capacité de Roseland à créer un univers. Pas un univers facile à aborder, car il faut tendre l’oreille, deviner ce qui ne se dit pas mais se susurre, se ressent. Pourtant, la trame est là, fluide, démontrant une maîtrise totale d’un art qui l’est tout autant. Pourtant, ce n’est pas conceptuel, c’est juste porter un projet dont les tenants et aboutissants sont issues de la même pensée.
En mettant en scène ces propres morceaux, Roseland offre une vision unique, au propos clairement défini. Et cela force l’admiration car, de l’image ou de la musique, nous ne savons qui inspire l’autre. Et allez savoir, il n’est pas impossible que ce soit tout bêtement l’écriture qui est le berceau de tout cela. En tout cas, Tu n’arrêtes pas nous donne une folle envie de réécouter To save what is left. Ce que nous allons faire sans trop tarder !