[VIDEO] DUO BRADY, Brady, corps à corps jazz world saisissant.

Duo Brady propose Brady, le premier titre de son disque Plaines (sortie prévue le 10 octobre)

Abolir les frontières, de l’humain, de l’instrument. Mélanger les courbes, danser corps de chair et corps de bois dans une même énergie. Dépasser les cadres, imposer des mirages, des ailleurs. Avec Brady, Duo Brady renforce notre sensation que le violoncelle est un instrument à part, viscéral, profond, au pouvoir évocateur incroyable.

Les sentiments se télescopent à haute vélocité. Dans une première partie tout d’abord, ou l’instrument se fait basse, à base d’arpèges au feeling jazz world, tandis que son comparse dispose ici et là une plainte lumineuse, Andes ou Gange, à vous de voir le voyage qu’il vous évoque.

Puis dans une seconde partie, la vie, la succession d’étapes à franchir, un rythme trépidant, une course échevelée, un amour qui implose ou explose, à perdre haleine, qui prend au creux du ventre, réjouit et interroge nos sens. Feeling plus proche de la musique de chambre, mais intensité rock, indéniable.

Un instrument à part.

Le violoncelle est un instrument à part qui, dès que ses cordes résonnent, impose l’écoute. Il trouve avec Duo Brady un espace d’expression très personnel, lié par l’amour commun du duo pour la musique d’Inde et d’Amérique du sud, pour la musique classique et le jazz. Tout ici résonne dans une personnalité qui leur est propre, portée par une virtuosité pleine d’humilité. Les émotions ne manquent pas de nous submerger, de façon à la fois instantanée et durable. Nous laissons résonner longtemps les notes dans notre boite crânienne, avant de passer à autre chose.

Ce titre nous fait le même effet qu’un bon livre que nous venons à peine d’achever. La dernière page est tournée, nous la laissons mariner en nous plusieurs minutes, heures, jours, comme pour ne pas que ce tarisse le souvenir de l’histoire qui vient de nous être contées. Nous attendons avec impatience la sortie de l’album pour vous en retoucher deux mots.

duo brady

Jazz aussi, Abdullah Ibrahim

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