[ EP ] THE REBELS OF TIJUANA, La Dominicaine (extrait C’est immense)

C’est immense, extrait de l’EP 4 titres La Dominicaine de The Rebels of Tijuana.

Comment mieux brouiller les pistes que The Rebels Of Tijuana ? Avec ce nom, nous imaginons facilement un groupe aux racines latinos, s’exprimant en espagnol. Mais il n’en est rien. Nous avons affaire ici à un groupe français, s’exprimant en français, et proposant un mélange subtil rock psychédélique garage/yéyé joliment savoureux. La Dominicaine délivre ses saveurs doucement épicées en quatre titres plein de feeling.

Un groupe installé.

Nous ne connaissions pas ce groupe malgré les 4 albums qu’il transporte dans sa musette. C’est donc avec une fraîcheur non dissimulée que nous découvrons La dominicaine avec son esprit yéyé mâtiné de rock garage n’ayant rien à envier aux Américains tels The Kingsmen (vous savez, le célébrissime Louie Louie) ou d’autres plus contemporains.

Avec cette musique très américanisée, revisité par le prisme du fantasme yéyé cher aux « rockeurs » français des sixties que The rebels of Tijuana délivre ses quatre titres vénéneux, entêtants. Il est quasi impossible de ne pas succomber à ceux-ci tant ils sont ingénieux et tant leurs sonorités vintages réveillent en nous des souvenirs d’enfance. Ce son d’antan est magnifiquement mis en avant par un enregistrement analogique (magique), enregistré sur bandeé dans le Back to mono studio. La crédibilité du groupe n’en est que renforcée.

Guitares, batterie, basse, voix.

Ne vous attendez pas a des touches d’électroniques car il n’y a pas de fioritures de ce genre. Ici, tout repose sur la fameuse formule « classique » du rock. Une batterie, une basse, une guitare, un peu de sel et poivre vocaux et le tour est joué. Une petite réverb sur la voix pour lui donner un ton vaguement caverneux , quelques distorsions sur les guitares, un peu de slide complètent la donne. Pour le reste, tout n’est qu’une question de feeling, de sensibilité rock n’rollesque, presque rockabilly. C’est subtil, fin, tant au niveau musical que textuel, et ça donne méchamment envie de danser.

Un groove imparable se fait ressentir du début à la fin des quatre morceaux, lié à un sentiment d’innocence retrouvée, comme si 50 ans de rock ne s’étaient pas intercalés entre Elvis et aujourd’hui. Et pourtant, même en surfant sur la nostalgie des années 50-60, The rebels of Tijuana sonne moderne, d’actualité, tout à fait à même d’habiller la B.O d’un film évoquant ces années ou la jeunesse en avait encore dans le froc. Bref, c’est des images plein la tête que La Dominicaine écoule dans nos oreilles, pour notre plus grand plaisir !

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