[SINGLE] PIKKU, Heatbreak, vent frais venu de Pologne.

Nouveau single Heatbreak de Pikku, extrait de son album 5,3,2,1 (sortie le 15 novembre chez Lafolie Records / Inouïe Distribution).

Nous aurons l’occasion de vous reparler de Pikku lors de la sortie de son album 5,3,2,1 tant l’univers de la jeune femme mérite le détour, de par son originalité et par cette petite voix pas loin de nous rappeler une certaine Björk. Mais aujourd’hui, nous vous parlons de son deuxième single, HeabBreak.

Heatbreak.

Pikku est polonaise. Évidemment, cela ne s’entend pas. Mais cela à son importance sur la construction de cette jeune femme de 22 ans, ayant pratiqué pendant 8 ans le piano au conservatoire. Son album à venir, que nous écoutons en vous écrivant (ce qui nous entraine à réécrire des passages chelous car nous nous laissons facilement entrainer dans la spirale de folie créatrice de Pikku) est une bulle de savon portée par un vent givré de tessitures synthétiques, mais pas uniquement. Nous y reviendrons.

Mais entrons tout de suite dans le vif du sujet en vous parlant de son deuxième single Heatbreak, petite pièce surréaliste, tant dans ses atmosphères que dans sa vidéo. Question ambiances, tout repose sur une boucle de synthé, simple, facilement mémorisable sur laquel Pikku pose sa voix d’elfe, à la fois délicate et fragile, mais également preuve d’une personnalité déjà affirmée. Si le titre est ici chanté en anglais, Pikku chante également en français, en polonais (forcément) et en japonnais. Elle nous entraine dans un univers à la fois chatoyant mais aussi étrangement différent.

Différent et nouveau.

Différent parce que relativement dépouillé, ne laissant entrevoir des instruments organiques qu’une fois le deuxième couplet de Heatbreak quasiment terminé. Et là, envolée de cordes, toute en retenue, qui nous emmène au pays des merveilles. Même si certains accords nous surprennent, parce que déroutants (nous en attendions d’autres). Comme nous aimons être surpris, notre cœur s’emballe, forcément.

Couplé à cette vidéo pour le moins surréaliste, très japonisante, du moins dans notre esprit, ce titre nous attire inexorablement aux abords d’une douce folie. Les sentiments se mélangent, laissent poindre une légère anxiété que Pikku fait disparaître en un claquement de doigt (ou de langue). Bref, Heatbreak, comme l’album 5,3,2,1, risque fort de vous surprendre autant qu’il nous a surpris. Preuve d’une maturité et d’un parti pris artistique assumé (et on aime ça!).

Pikku 5,3,2,1 heatbreak

 

 

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